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«Mnensak» est le titre du nouveau single de Cheb Kader, maître du «raï classieux». Cet opus, enregistré en Bulgarie avec l’Orchestre philharmonique de Sofia, orchestre préféré du grand Barry White, est une nouvelle version de son tube «Manensak, part I». Actuellement dans les bacs, cette nouvelle production, écrite par Alaa Zlayji, sera suivie de la sortie de son clip officiel, tourné en Pologne. Pour la réalisation de ce vidéo clip, Cheb Kader s’est associé au grand cinéaste polonais Zdzislaw Siwik, diplômé de l’École des beaux-arts de Lodz (Pologne) et de l’École nationale de cinéma, télévision et de théâtre de la même ville, et auteur de plusieurs films et vidéos clips à succès. «Manensak» viendra enrichir la discographie de Cheb Kader. Très raï, nourri au berceau de la world music, ce nouveau single signe aussi le retour en force de Cheb Kader avec une nouvelle vision du genre, un nouveau mode de production. Et de nouvelles promesses. Un raï tout à fait «classieux».
Cette chanson parle d’une histoire d’amour, très romantique, où la passion atteint son paroxysme. Le chanteur évoque dans ce nouvel opus les océans de tourments que génère la passion. Comme dans les livres d’amour, dignes de ce nom, cette chanson est généreusement remplie de drames, de cris et d’arrachements. On y pleure bien plus qu’on y rit. La tournée promotionnelle de cette nouveauté débute dès le mois de mai prochain avec une série de concerts un peu partout au Maroc, dans différents festivals. La sortie de ce single s’inscrit également dans une démarche promotionnelle d’une tournée internationale prévue en 2016 à travers l’Europe où le chanteur sera accompagné de l’Orchestre philharmonique de Sofia. Une première dans le monde de la musique raï. Ce qui donnera à son raï unique une dimension scénique encore plus exceptionnelle.
Côté production, le pionnier de ce genre musical a mis en place une stratégie particulière nourrie de sa vision de la musique. Il s’agit d’un nouveau mode de production, piratage oblige. «Vous savez que les producteurs investissent des millions de dirhams dans la sortie d’un album et ne gagnent que quelques centimes en contrepartie. Ce qui n’encourage pas la production. Et cela handicape la distribution. Pour échapper à cette noyade, j’ai décidé de produire un single tous les deux mois avec un clip vidéo pour chacun. Et mes prochains albums seront produits intégralement dans cet esprit», explique Cheb Kader. Aujourd’hui, avec son retour en force sur la scène marocaine, son ambition est de renouer avec le succès des années de gloire du raï où il avait contribué à mettre en place une nouvelle scène du raï au milieu des années 80 en France. Le parti pris consiste à instaurer un raï «classieux», durable et novateur. Mais, cette fois-ci, à partir du Maroc. Et il y croit fermement.
