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Alfred N. Schindler, président du numéro deux mondial des ascenseurs, quittera ses fonctions l’année prochaine. La démission du représentant de l'une des familles fondatrices du fabricant suisse d'ascenseurs et d'escaliers mécaniques «entraînera une série de changements à la tête du groupe», rapporte l’agence de presse Reuters. L'actuel directeur général, Silvio Napoli, qui prend du galon et rejoint le conseil d'administration en tant que futur président, sera lui-même remplacé dans ses fonctions à compter du mois d'avril par Thomas Ötterli, 46 ans, responsable des activités de Schindler en Chine depuis 2013.
«Alfred Schindler, arrière-petit-fils du co-fondateur de l'entreprise toujours sous contrôle familial, a été à l'origine de sa transformation en une multinationale réalisant 8,9 milliards de francs suisses (8,14 milliards d'euros) de chiffre d'affaires. Il avait procédé à “une série d'acquisitions dans les années 1990 et l'expansion en Chine"», ajoute l’agence de presse. Ce qui lui a valu la place de deuxième ascensoriste mondial derrière Otis, filiale d'United Technologies.«Né en 1949, Alfred Schindler siège au conseil d'administration depuis 40 ans et y restera après avoir quitté la présidence», a précisé pour sa part le groupe. La famille Schindler détient 42% du capital et 70% des droits de vote.Au cours d'une téléconférence consacrée à ces changements de gouvernance, Alfred Schindler a annoncé qu'il continuait d'étudier un changement des statuts du groupe. Une révision qui aura pour objectif de protéger les actionnaires minoritaires d'un «désastre» comparable à celui que subissent ceux de Sika Holding, autre groupe familial suisse, cible d'une OPA hostile du français Saint-Gobain.
