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«Appeler à classer la ville de Tanger au Patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco», comme l'a fait L'Observatoire de la protection de l'environnement et des monuments historiques de Tanger (OPEMH) en décembre 2015, suppose de prendre des initiatives citoyennes telles que le Grand Prix Ibn Batouta des initiatives environnementales. Vendredi dernier quatre quartiers de la ville du Détroit ont remporté le Prix de la deuxième édition du concours de l'OPEMH. La MAP a rapporté que le prix de «Création et de durabilité» est revenu aux quartiers Al Inaach et Zemmouri Al Majd, alors que le prix d'«Engagement et de participation» a été attribué aux quartiers Al Amal, Al Irfane et Ibn Batouta rue 124.
Concernant le prix du «Degré d'influence», il a été décerné aux quartiers Bir Chairi rue 24, Berouaka et Grande-Bretagne, tandis que le quartier de Ziaten s'est vu attribué le prix du «Challenge». Ces lauréats ont été sectionnés par un jury présidé par Saoud Abdelmalek, parmi les 13 autres quartiers de la ville qui étaient en compétition dans ce concours pour impliquer les citoyens dans la gestion des affaires locales, environnementales notamment. S'étalant sur une période de cinq ans, de 2013 à 2017, pour un investissement de 6,67 milliards de DH, le «Plan Tanger Métropole» ambitionne de faire de Tanger une ville intégrée qui lui permettra «de se hisser au niveau des grandes métropoles internationales», comme le précise le Plan. Le projet «Tanger Métropole» inclut également l'assainissement du réseau des eaux usées, le maintien et la création d'espaces verts par habitant également «par la préservation des massifs forestiers existants».
De même que la ville aux deux rivages, méditerranéen et atlantique, a lancé fin 2014, des concertations citoyennes pour doter Tanger de sa Charte de l'environnement et dont le maire veut en faire «une ville propre et respectueuse de l’environnement» à l'adresse des 500 acteurs associatifs ayant pris part à cette réunion. En fin, le Grand Prix Ibn Batouta pour les initiatives environnementales a été marqué également par l'organisation des sessions de formation sur l'aménagement du territoire et le développement durable, les mécanismes de gouvernance et de participation citoyenne et les techniques de documentation et de communication, et des tables rondes sur «Le traitement des difficultés liées à la mise en œuvre des initiatives» et «Les moyens de promotion de la qualité des initiatives environnementales».
