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La première édition de Moga, festival dédié aux musiques actuelles et contemporaines et aux arts numériques, aura lieu du 14 au 16 octobre dans les décors de «Game of Thrones», au cœur d’Essaouira. L’évènement promet une programmation variée, mêlant têtes d’affiches internationales et marocaines. Les festivaliers pourront jouir de fusions spéciales entre des artistes internationaux et de grands maâlems gnaouis. De jour comme de nuit, Moga accueillera les amateurs et les passionnés de culture électronique. Les DJ, groupes et producteurs, tels que Âme, dOP, Kode9, Mind Against ou encore Magda se succèderont sur les trois scènes du festival afin d’enchanter le plus grand nombre de personnes.
Selon le site web du festival, le public aura rendez-vous le 14 octobre avec Darwin. L’artiste a fait, ces dernières années, ses premières armes en tant que résidente du Griessmuehle, nouveau repaire de l’underground berlinois. Son univers parcourt le spectre musical anglais, avec des sonorités robotiques, une techno inspirée par la science-fiction. Le 14 octobre, Nehji proposera un voyage musical inédit. Désireux de développer la musique électronique au Maroc, Nehji officie au sein du collectif Runtomorrow afin d'organiser des événements musicaux, tout en gardant toujours le souci d’associer cette musique avec toutes formes d’art (expositions photos, vidéos, ou encore musique traditionnelle marocaine). Selon lui, la musique n’a pas de frontière, les soirées «Made in Runtomorrow» ne cessent depuis 2015 de faire danser les foules parisiennes. La spécialiste du design sonore, Baby Vulture, se produira le 15 octobre vers 19 h. Née à Guadalajara au Mexique, Daniela Huerta, alias baby Vulture, a développé son propre style, exploitant sa curiosité et son ouverture d'esprit pour ses projets artistiques et ses productions musicales. Elle travaille aussi sous le pseudonyme de Cornerbred aux côtés de Magda.
Ensemble, elles signent leur première sortie vinyle sur le label australien Balance Rec en mai 2015. Huerta est fortement influencée par la musique concrète, par les pionniers comme Iannis Xenakis et John Cage et par un large spectre de musique électronique. Ces influences combinées l'amènent tout naturellement à développer une passion pour le digging et l'étude des processus créatifs chez ses idoles. Sa démarche peut être presque qualifiée d'archéologique, tant elle fouille dans les bacs pour intégrer des sonorités inédites, tels des collages de boucles sans rapport aucun, mais qui superposés les uns sur les autres en deviennent hypnotisant. Sa sélection vraiment singulière lui donne déjà l'assurance de laisser son empreinte sur la scène électronique actuelle. Richard Horowitz, premier directeur artistique du Festival Gnaoua et un des plus grands compositeurs de musique de film, sera également présent avec une projection de ses œuvres. Selon les organisateurs, «Moga festival promet de ravir les habitués des festivals du genre tout en conquérant un nouveau public plus novice». Il regroupe les passionnés des cultures électroniques, les digital natives, les fans de «Game Of Thrones» et un tas d’autres personnes d’horizons différents qui seront pourtant là pour profiter de la belle musique. Ce rendez-vous culturel vise également «le rayonnement touristique et médiatique de la ville d’Essaouira».
