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Les bénéfices de Goldman Sachs pourraient être amputés de 5 milliards de dollars au 4e trimestre

Suite à l'adoption de la nouvelle réforme fiscale américaine, le groupe Goldman Sachs pourrait revoir ses bénéfices à la baisse au quatrième trimestre. Toutefois, le groupe reste confiant concernant son estimation, qui peut encore varier en fonction de l'impact de la nouvelle législation.

Les bénéfices de Goldman Sachs pourraient être amputés de 5 milliards de dollars au 4e trimestre

Le bénéfice de Goldman Sachs devrait baisser d’environ 5 milliards de dollars au quatrième trimestre. Motif : la réforme fiscale signée la semaine dernière par le président américain Donald Trump. Dans le détail, environ les deux tiers de ce montant sont liés à l’impôt dû en cas de rapatriement des bénéfices de la banque réalisés hors du pays, indique le groupe dans un avis à l’autorité des marchés financiers aux États-Unis, la Securities and Exchange Commission (SEC), citée par Reuters. Cependant la banque souligne que cette estimation peut encore varier en fonction de l’impact de la nouvelle législation. Pour rappel, Donald Trump a signé, le 22 décembre à la Maison-Blanche, la loi sur la réforme de la fiscalité aux États-Unis, votée par le Congrès, apportant la touche finale au premier succès législatif majeur de sa présidence. Cette réforme, qui prévoit 1.500 milliards de dollars d'allègements fiscaux pour les particuliers et les entreprises, est la plus importante votée aux États-Unis depuis 30 ans, précise l’agence de presse. Cette loi abaisse notamment de manière significative le taux d‘imposition des sociétés américaines, de 35 à 21%, et fixe un taux exceptionnel d‘imposition de 15,5% pour la trésorerie et ses équivalents, et de 8% pour les actifs moins liquides, en cas de rapatriement des liquidités stockées à l’étranger. Cette taxe exceptionnelle permettra par exemple à Apple de rapatrier son énorme trésorerie de 252,3 milliards de dollars sans devoir s‘acquitter d‘un important taux d‘imposition, un objectif de longue date du groupe, explique Reuters. Le laboratoire pharmaceutique Amgen a aussi indiqué la semaine dernière tabler sur des dépenses fiscales de 6 à 6,5 milliards de dollars au fil du temps, en raison du rapatriement des liquidités accumulées à travers le monde. 

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