Menu
Search
Samedi 20 Avril 2024
S'abonner
close
Samedi 20 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next L'humain au centre de l'action future

Faouzi Bensaïdi préside le jury de la compétition officielle

L’Association du Festival de Rabat pour la culture et les arts donne aujourd’hui le coup d’envoi de son 22e Festival international du cinéma d’auteur qui se poursuivra jusqu’au 4 novembre. Une riche programmation est au menu de cette édition, avec notamment une forte présence arabe et la distinction du cinéma suédois en tant qu’invité d’honneur.

Faouzi Bensaïdi préside le jury de la compétition officielle
Le nouveau film du réalisateur Faouzi Bensaïdi, «Volubilis», sera projeté en ouverture de cette 22e édition.

En ouverture de cette 22e édition du Festival international du cinéma d'auteur (FICA) sera projeté le nouveau film du réalisateur Faouzi Bensaïdi «Volubilis» qui a eu le privilège d’ouvrir la dernière édition du Festival international du film la Mostra de Venise. Par ailleurs, le Maroc est représenté dans la compétition officielle par le film «Mimosas, la voie de l'Atlas» réalisé par Oliver Laxe, une production hispano-franco-marocaine, et ce aux côtés d’autres longs métrages marocains, entre autres les films «Daughter» de Reza Karimi (Iran), «La chaleur jaune» de Fikrat Rayhan (Turquie), «House of Others» de Rusudan Glurjidze (Géorgie), «Falling» de Marina Stepanska (Ukraine) et «La Terre et l'Ombre» du réalisateur colombien César Augusto Acevedo.

Au total, treize films sont en lice pour l’obtention des Prix du FICA de Rabat. «Comme d’habitude, le festival s’inscrit dans une lignée donnant de l’importance à l’auteur qui crée un cinéma populaire. Celui d’un auteur qui a une vision large et plus philosophique du monde, puis une écriture distinguée. Le festival reste toujours dans cet ancrage», souligne le directeur du Festival, Hammadi Guiroum. En effet, ce rendez-vous cinématographique annuel, qui a pour vocation de projeter des films d’auteur que le public marocain n’a pas l’occasion de voir ailleurs, se veut une plateforme d’un cinéma marqué par une profonde pensée, aussi bien esthétique que professionnelle, et une écriture qui sort des chemins battus. «Pour cette édition, on va essayer de renforcer le pont entre le cinéma et la SNRT (Société nationale de radiodiffusion et de télévision). C’est-à-dire penser le cinéma avec la télévision, à travers de bonnes passerelles. Avoir une étroite collaboration pour passer de l’un à l’autre avec fluidité», précise Hammadi Guiroum.

Par ailleurs, les organisateurs indiquent que le choix de la Suède comme invité d'honneur à cette édition est une reconnaissance de la contribution du cinéma suédois au septième art mondial. Ainsi, six films seront projetés dans le cadre d'un hommage spécial au réalisateur suédois Roy Andersson. «On a pensé à la Suède comme invité d’honneur, et ce tout en pensant à Roy Andersson, qui a transformé le cinéma d’auteur en un cinéma de scène».

Le festival rendra aussi hommage aux actrices marocaine et égyptienne, Amal Ayouch et Raja Jadaoui, au metteur en scène Faouzi Bensaïdi qui est, aussi, le président du jury de cette édition, ainsi qu’au réalisateur libanais Christian Ghazi. «La parole sera donnée à des réalisateurs comme Faouzi Bensaïdi, Hakim Belabbas et Férid Boughédir qui vont présenter, respectivement, leurs films, puis donner une leçon sur le cinéma».

Le cinéma arabe sera également présent, tout au long de cette édition, à travers le film «Zizou» du cinéaste tunisien Férid Boughedir, «Dans ma tête un rond-point» de l'Algérien Hassan Ferhani et «In The Last Days Of The City» de l’Égyptien Tamer El Saïd. Mais, malgré cette programmation qui témoigne de la bonne volonté des organisateurs, Hammadi Guiroum regrette le déclin de cet événement, faute de financement adéquat de la part de l’État qui aurait permis à ce festival d'aller de l’avant. «L’État ne s’investit pas dans ce genre d’événements sérieux. Il préfère autre chose. Alors qu’on a besoin de culture pour s’épanouir et s’ouvrir sur le monde. Sachant que la culture est le chemin le plus court pour découvrir les civilisations des autres pays et pouvoir collaborer avec eux plus facilement», déplore Hammadi Guiroum.                                                       

Lisez nos e-Papers