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L’arme de «construction massive» que le Maroc propose aux pays du Sahel

Le Maroc est prêt à mettre à mettre son expérience en matière de formation des imams et des mourchidates au service des pays du G5 Sahel pour les aider à mieux contrer la radicalisation insidieuse qui touche la région. Cet engagement a été exprimé par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, lors d'une rencontre lundi dernier à New York en marge de la 72e session de l’Assemblée générale de l’ONU.

L’arme de «construction massive»  que le Maroc propose aux pays du Sahel

Le Royaume du Maroc est disposé à soutenir les pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) dans le domaine de la formation des troupes et dans la sécurisation des frontières, a affirmé, lundi à New York, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita. Le Maroc est prêt à mettre à contribution son expérience reconnue en matière de formation des imams et des mourchidates, en tant qu'«arme de construction massive» afin de mieux appréhender la radicalisation insidieuse qui fragilise jour après jour la neutralité du territoire sahélien, a indiqué M. Bourita, qui s'exprimait lors d'une Concertation ministérielle de la francophonie sur «La sécurité et le développement dans un espace francophone solidaire», organisée en marge des travaux de la 72e Assemblée générale des Nations unies.

Avec l'avènement de menaces asymétriques, la collaboration entre organisations internationales et régionales s'est intensifiée, voire institutionnalisée, a-t-il fait observer, soulignant que la bande sahélo-saharienne a vu s'organiser une mobilisation interétatique, qui peut être qualifiée d’historique, à travers la constitution d’une force conjointe par les pays membres du G5 Sahel.
Après avoir loué les actions de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) dans la coopération au développement et dans la promotion de la démocratie, le ministre a passé en revue ses prérogatives en matière de gestion des crises et de prévention des conflits d’après la Charte de Hanoi, la Déclaration de Bamako, et la déclaration de Saint-Boniface, qu’elle gagnerait à exploiter dans le contexte de la croissance que connaît le domaine du maintien de la paix.

Rappelant que sept des seize opérations de maintien de la paix de l’ONU en cours se déroulent dans des pays francophones, avec plus de 55% des effectifs du maintien de la paix, M. Bourita a relevé que seuls six pays francophones, dont le Maroc, figurent parmi les 20 premiers contributeurs en troupes onusiennes en faveur du maintien de la paix.
Le ministre a soulevé, à cet égard, avec satisfaction que la participation francophone est de plus en plus élevée dans les segments de la police civile et des observateurs militaires où elle atteint en moyenne 26% des effectifs totaux des Casques bleus, faisant savoir que 36 pays membres de l’OIF prennent part aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, sur un total de 126 pays contributeurs en troupes. 

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