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L’italien MTA investit 51,2 millions d’euros à Kénitra

L'italien MTA a investi 51,2 millions d'euros à Atlantic Free Zone. Les travaux de l'usine de composants électroniques et électromécaniques pour le secteur automobile ont démarré début juin. Le DG du groupe est en visite au Maroc pour s’enquérir de l’état d’avancement du chantier qui doit abriter deux unités de production, avec à la clé 500 emplois. D'autres investissements devraient suivre à moyen terme.

L’italien MTA investit 51,2 millions d’euros  à Kénitra
En plus de l’extension future du site de Kénitra qui s’étend sur 5 hectares, le groupe prévoit à moyen terme la construction d’une deuxième usine dans le pays.

MTA Automotive Solutions, filiale marocaine du groupe italien MTA, met les bouchées doubles pour honorer ses engagements : démarrer l’activité de son usine entre décembre 2017 et janvier 2018. Le DG de la maison-mère, Antonio Falchetti, est actuellement au Maroc pour une visite qui prendra fin demain vendredi 7 juillet. Au programme, rencontres avec des officiels marocains à Rabat, finalisation de conventions avec des fournisseurs et visite du chantier à Kénitra entre autres. Le spécialiste mondial des composants électroniques et électromécaniques pour le secteur automobile a investi 51,2 millions d’euros en fonds propres, soit l'équivalent de 560 millions de DH, pour son site intégré à Atlantic Free Zone à Kénitra. Le projet, censé générer 500 emplois, comprendra une unité de production de composants électromécaniques et une autre pour les composants électroniques. La première doit donc démarrer ses activités au plus tard en janvier 2018, annonce au «Matin-Éco», Tatiana Ratti, directrice de MTA Automotive Solutions. Elle produira des millions de composants dont principalement des boitiers électroniques destinés à la commande des tableaux de bord. La seconde unité, relative à la production de composants électroniques, devra, quant à elle, être opérationnelle fin 2018. Celle-ci produira notamment les tableaux de bord.

La production de l’usine marocaine ira en grande partie au groupe PSA, mais également à Renault et Fiat Chrysler Automobiles. «La production ne sera pas destinée qu’au marché local, mais également à ces trois clients partout dans le monde. Nous nous focaliserons, par ailleurs, sur le marché africain, puisque le site marocain servira de hub continental», développe Tatiana Ratti tout en restant discrète sur le chiffre d'affaires prévisionnel.
Les ambitions marocaines du groupe italien ne s'arrêtent pas là. «Nous envisageons une extension du site actuel qui couvre 5 hectares», nous confie la responsable. En plus de l’extension du site de Kénitra, le groupe prévoit, à moyen terme, le lancement des travaux d’un deuxième dans le pays. Tatiana Ratti n'en dira pas plus.
Par ailleurs, un centre de recherche & développement est opérationnel depuis ce mois. Comptant 50 ingénieurs, il a noué des partenariats avec deux autres centres de recherche au Maroc. Le site marocain revêt une importance stratégique pour le groupe puisqu’il fera partie de ses sites mondiaux intégrés, en plus de ceux en Chine, au Brésil et en Italie. Ces derniers disposent en effet d’un site de production, d'un centre de recherche et d'une branche commerciale.

Rappelons que la firme MTA, créée en 1954, est présente dans quelque 13 pays et compte 8 sites de production dans le monde. 

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