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Nouveautés fiscales de la loi de Finances (LF) 2017 et perspectives à l’approche des travaux sur le projet de budget 2018. Tels ont été les grandes lignes de la rencontre, organisée hier à Casablanca par la Chambre de commerce belgo-luxembourgeoise au Maroc (CCBLM), avec Omar Faraj, directeur général des Impôts, comme principal intervenant. Les membres de la CCBLM ont ainsi eu droit à un exposé sur les lignes directrices de la loi de Finances 2017. «La circulaire explicative de la fiscalité de la LF 2017 est prête et sera diffusée incessamment», a annoncé Faraj qui était accompagné de plusieurs cadres supérieurs de la Direction générale des impôts (DGI). Les opérateurs se sont longtemps arrêtés sur leur relation avec la DGI : avantages fiscaux, statut de l’exportateur indirect et recours. Autre sujet qui intéresse notamment les salariés des entreprises belges établies au Maroc : la déductibilité des frais de scolarité engagés dans les établissements privés de l’impôt sur le revenu retenu sur les salaires des parents. «Sur le principe, la DGI n’a pas de problème», a répondu Faraj.
Cependant, a-t-il fait comprendre, il s’agit plus d’une question psychologique et politique. «Quels avantages donner en contrepartie aux parents, démunis, dont les enfants sont scolarisés dans les établissements publics ? Le gouvernement se penche sérieusement sur cette question. Nous reviendrons sur le sujet lors de la préparation de la prochaine LF», a partagé Faraj. Ces travaux devront démarrer, selon le patron de la DGI, dès ce mois de juillet. D’ailleurs, les différents professionnels, à travers leurs fédérations respectives inscrites à la Confédération générale des entreprises (CGEM), sont invités à prendre part à ces travaux.
