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La fondation OCP rend hommage à la culture rwandaise

La culture rwandaise était à l’honneur vendredi 15 septembre à Khouribga en marge du Festival du cinéma africain de la ville. Invitée de la fondation OCP, la célèbre romancière rwandaise Scholastique Mukasonga a pris part à une rencontre littéraire au siège de la nouvelle médiathèque de la ville. L’écrivaine est revenue sur son parcours et sur l’histoire moderne de son pays qui est l’une des principales thématiques de ses œuvres.

La fondation OCP rend hommage à la culture rwandaise
La Fondation OCP a rendu un vibrant hommage à l’art rwandais.

C’est un vibrant hommage que vient de rendre la Fondation OCP à la culture et à l’art rwandais, et ce, en marge de la 20e édition du Festival du cinéma africain de Khouribga. Marqué par une rencontre littéraire avec Scholastique Mukasonga, l’une des écrivaines les plus connues de ce pays, cet hommage a été l’occasion pour mettre en avant les différentes facettes de la culture rwandaise ainsi que les principaux événements ayant marqué son histoire moderne. S’exprimant lors de cette rencontre littéraire, organisée vendredi dernier au siège de la nouvelle médiathèque de la ville de Khouribga, l’illustre écrivaine, dont l’histoire personnelle se confond avec l’histoire de son pays, est revenue sur ce qui a toujours motivé ses écrits, à savoir le devoir de mémoire. Affirmant que la plupart de ses ouvrages sont dédiés à la mémoire du génocide qu’avait connu le Rwanda durant les années 1990, l’écrivaine a souligné qu’il s’agit là d’un «devoir de mémoire pour que les victimes ne tombent pas dans l’oubli».

Poursuivant son débat animé par l’écrivain et journaliste marocain Maati Kabbal, Scholastique Mukasonga a affirmé que c’est à travers l’écriture qu’on lutte contre l’oubli. «Mes écrits nous offrent une vision et une image du Rwanda, son histoire, son patrimoine et son héritage, en mettant en relief non seulement sa richesse culturelle, toute sa beauté, mais aussi la volonté de paix et d’unité qui habite ses habitants», a-t-elle relevé. Émue pour l’hommage qui lui est rendu, l’écrivaine aux multiples prix internationaux a insisté sur l’importance de l’ouverture et le rapprochement entre les pays. Dans ce sens, elle a rappelé que ce qui s’est passé au Rwanda était la conséquence de l’isolement. «S’ouvrir et se rapprocher de grands pays comme le Maroc nous réconforte et nous renforce», a-t-elle affirmé en souhaitant que les relations entre les deux pays africains soient consolidées davantage. Pour rappel, initié par la Fondation du Festival du cinéma africain et placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Festival du cinéma africain de Khouribga s’est déroulé du 9 au 16 septembre 2017. Avec une programmation riche et diversifiée à travers la présence des cinéastes africains et leurs nouvelles productions, le festival, arrivé à sa 20e édition, avait choisi la question de l’identité dans le cinéma africain comme thème de sa principale conférence de cette année. 

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