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L'essence bien partie pour supplanter le diesel en 2017

À fin septembre, les voitures neuves au diesel ont pesé 47,76% des immatriculations totales, désormais au coude-à-coude avec l'essence (47,3%).

L'essence bien partie  pour supplanter le diesel en 2017

L'essence est bien partie pour passer devant le diesel dans les immatriculations de voitures neuves en France cette année, signe de l'accélération de la baisse des ventes des modèles au gasoil tombés en disgrâce depuis l'affaire Volkswagen de trucage des émissions polluantes. Sur les neuf premiers mois de 2017, les voitures neuves au diesel ont pesé 47,76% des immatriculations totales, désormais au coude-à-coude avec l'essence (47,3%), selon des données publiées le 2 octobre par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). Sur la période identique de 2016, le diesel représentait encore 52,5% des nouvelles immatriculations, contre 43,6% pour l'essence. Sauf rebond de fin d'année, lié notamment à l'engouement croissant pour les SUV, plus «diésélistes», car moins aérodynamiques, ou aux besoins des flottes d'entreprises, le diesel devrait passer derrière l'essence en 2017, une première depuis 2000. Les motorisations au gasoil ont déjà ponctuellement été supplantées par l'essence en avril dernier.

Sur neuf mois, la part de marché du diesel (48% environ) se situe à un plus bas historique depuis l'essor de cette technologie dans les années 1990. En 2012, elle pesait encore 73% du marché du neuf dans l'Hexagone. Objet de controverses récurrentes pour ses émissions polluantes de particules et d'oxydes d'azote (Noix), liées notamment à l'introduction de l'injection directe qui a permis d'optimiser la consommation des moteurs, le diesel est menacé à terme de bannissement dans certaines grandes agglomérations. Les importants dépassements de Noix enregistrés parfois en condition réelle de conduite sont en passe de faire de la dépollution du diesel une équation insoluble. La facture est, en effet, en train d'atteindre un niveau que les automobilistes ou les constructeurs ne sont plus prêts à accepter, alors que ce type de véhicule est déjà plus onéreux à l'achat que son équivalent essence. 

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