Les revenus de la pêche, l'agriculture et l'écotourisme ont augmenté de 20 à 30%

Nezha El Ouafi, secrétaire d’État au Développement durable, a présidé à Rabat l'atelier portant sur la clôture du Projet de gestion intégrée des zones côtières du Maroc qui a bénéficié d'un don de 50 millions de dirhams et d'un apport de près de 7 millions de dirhams du gouvernement. 
Lancé en 2012, ce projet, qui a bénéficié de l'appui technique de la Banque mondiale, comporte trois composantes : le Développement des capacités pour intégrer l'approche de gestion intégrée des zones côtières dans la planification du développement local, l'Amélioration de la gestion des ressources côtières et l'Évaluation du projet. La secrétaire d'État a indiqué qu'un certain nombre de projets a été réalisé en faveur des populations tels que l’installation d’un récif artificiel semi-industriel, d’une ferme d’algoculture et d’une ferme de conchyliculture. 

Il a été également procédé à la plantation de 500 hectares d’arbres fruitiers et la distribution de 1.400 ruches au profit de 575 dont 135 femmes. Dans la région de l'Oriental, 259 emplois permanents ont été crées auxquels s'ajoutent les 426 occasionnels. Selon un communiqué du secrétariat d'État au Développement durable, le taux d’augmentation des revenus dans le secteur de la pêche varie entre 20 à 25%, pour l’apiculture entre 25 à 30%, pour l’agriculture entre 20 à 25% et pour l’écotourisme ce taux est compris entre 50 et 70%. Le secrétariat au Développement durable précise dans un communiqué que les activités du projet sont choisies en fonction des priorités identifiées par les populations locales et validées par les autorités sectorielles concernées. Les régions du littoral méditerranéen oriental du Maroc, objet du projet, sont caractérisées par la dégradation de la qualité des eaux, la faible gestion des déchets solides dont la production est estimée à plus de 200 tonnes par jour à Nador et le risque d’inondation compte tenu de la dégradation du couvert végétal, comme le souligne la fiche de présentation de ce projet. Le littoral méditerranéen oriental s’étend sur 3 municipalités et 23 communes rurales situées dans les provinces de Berkane, Nador et Driouch. 
Les sites ciblés sont la côte de Saïdia-Ras El Ma incluant l’estuaire du fleuve Moulouya, la commune rurale de Beni Chiker, la Lagune de Nador et la commune rurale de Boudinar, province de Driouch.