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Ce parcours exemplaire et parfaitement réfléchi n’a pas manqué de donner ses fruits, dont les plus récents s’illustrent par la signature de la convention de partenariat, ce jeudi 16 novembre, au sujet de la formation et la recherche scientifique. Et ce, dans le cadre de la coopération entre la France et le Maroc dans le domaine des musées. «Il est important de souligner que pour avoir des musées de qualité, il faut des gens formés. Donc, nous ne devons jamais oublier que les ressources humaines sont d’une importance cruciale. Car, un musée, ce n’est pas uniquement ce qu’il présente, mais aussi les gens qui le gèrent. Donc, la signature de cette convention de travail et de formation avec Mme Nyssen, la ministre française de la Culture et de la communication, l’Université Mohammed V de Rabat, l’Institut français du Maroc, l’Institut national du patrimoine et l’Institut national des sciences de l'archéologie et du patrimoine (INSAP) est d’une grande importance.
L’objectif est d’avoir des musées qui participent à l’essor économique, ouvrent les gens à la lumière et au savoir et font barrage à l’extrémisme et l’obscurantisme, grâce à des équipes qualifiées qui gèrent ces lieux du savoir et de la lumière», précise M. Qotbi. Toutefois, la signature de la lettre d’intention ce même jour, au ministère des Affaires étrangères, entre Mehdi Qotbi et Françoise Nyssen, concerne l’organisation de l’exposition intitulée «La Méditerranée et l’art moderne» en collaboration avec le Centre national d’art et de culture Georges Pompidou, prévue du 24 avril au 27 août 2018. «Cette exposition sera un événement unique sur le continent et surtout dans le monde arabe.
Du fait que nous accueilleront tous les grands noms de la peinture, dont Picasso, Matisse, Miro, Braque, Dali… Tous ceux qui font l’histoire de la modernité de l’art plastique», renchérit le président de la Fondation nationale des musées. En somme, ces deux projets, rentrant dans le cadre de la visite officielle de la délégation française qui accompagne le Premier ministre français, Édouard Philippe, représentent deux autres exploits qui s’ajoutent dans les annales de la Fondation nationale des musées qui est menée d’une main de maitre par l’artiste Mehdi Qotbi. Et pour cause, ce dernier croit fortement en l’apport de l’art et de la culture et en leur pouvoir dans le rayonnement d’un pays, en tant que leviers de développement. «On veut montrer que l’aspect culturel constitue un des éléments les plus fondamentaux pour le développement et pour la construction de ponts et de passerelles entre les peuples et les cultures du monde. Et aussi pour dresser un rempart contre l’extrémisme et l’obscurantisme. C’est dans cette optique que S.M. le Roi a lancé ce grand projet de la Fondation nationale des musées. Sachant que la culture a une grande influence sur l’échange et le rapprochement entre les peuples», souligne Mehdi Qotbi.
