À fin 2018, 32% des investissements consacrés au changement climatique

Le comité de pilotage de l'«African Financial Alliance on Climate Change» (AFAC) s’est réuni pour ratifier les principes directeurs de l'Initiative de la Banque africaine de développement (BAD) prise lors de ses assemblées annuelles à Busan en mai 2018 et destinée à accroître le volume des financements climatiques en faveur du continent. «Nous nous sommes engagés à ce que 40% de tous nos investissements aient une dimension “changement climatique” d’ici à 2020. Nous avons atteint 28% l’an passé, et nous atteindrons 32% cette année. Si la Banque est fortement engagée dans cette lutte, il faut vraiment intensifier les investissements», a déclaré Amadou Hott, vice-président de la BAD chargé de l’électricité, de l’énergie, du climat et de la croissance verte. La BAD rappelle que l’Afrique ne perçoit que 3% des financements climatiques alors que le continent émet moins de 4% des émissions mondiales à effet de serre. Jens Frølich Holte, secrétaire d’État auprès du ministère des Affaires étrangères de la Norvège, a souligné que son pays est un partenaire de la BAD : «il y a une transition du secteur énergétique dans beaucoup de pays africains. Mais nous sommes surpris qu’il n’y ait pas plus d’investissements en Afrique, où le potentiel est énorme. C’est très dommage». L'AFAC est composé d’investisseurs, de régulateurs, d’assureurs et des différents acteurs clés du secteur financier en Afrique.