Les experts publient lundi la première étude mondiale jamais réalisée sur la détérioration des sols de la planète qui dégrade l'eau, les aliments, en bref le bien-être des humains au point de les contraindre à migrer.
L'IPBES, créée en 2012 à l'initiative de l'ONU et qui compte aujourd'hui 129 pays membres, a déjà rendu vendredi un diagnostic inquiétant sur l'état de la biodiversité de la planète, surexploitée par les humains qui menacent leur propre bien-être en provoquant le déclin de la faune et de la flore. Des scientifiques et décideurs de 116 pays de l'IPBES, réunis à huis clos pendant toute la semaine à Medellin, en Colombie, ont tiré la sonnette d'alarme sur les risques d'une extinction massive des espèces, la première depuis la disparition des dinosaures, la première provoquée par les humains et leurs abus. Comme l'étude sur la biodiversité, le rapport de lundi a demandé trois ans de travail et compile toute la littérature scientifique récente sur ce thème, traité pour la première fois à l'échelle mondiale. Sa réalisation a coûté environ 810.000 euros (un million de dollars).
