Menu
Search
Dimanche 05 Mai 2024
S'abonner
close
Dimanche 05 Mai 2024
Menu
Search
Accueil next Économie

Les ambitions de Résidences Dar Saada dans le moyen standing et en Afrique

Résidences Dar Saada veut passer à la vitesse supérieure et s'offre un plan 2018-2020. La filiale de Palmeraie Développement entend se positionner sur le moyen standing et se renforcer en Afrique, qui devrait peser 10% de son chiffre d'affaires à partir de 2019.

Les ambitions de Résidences Dar Saada  dans le moyen standing et en Afrique

Nouvelles orientations stratégiques pour Résidences Dar Saada. La filiale du groupe Palmeraie Développement spécialisée dans l'immobilier social, économique et intermédiaire entend se renforcer, dans le cadre d’un plan de développement 2018-2020, sur le moyen standing et en Afrique. Le moyen standing «représentera près de 25% du chiffre d’affaires à partir de 2018. Actuellement, il ne pèse rien puisque notre premier projet sur ce segment ne sera livré qu’à partir de cette année», déclare au «Matin-Éco», Fayçal Idrissi Qaitouni. Le DG de Résidences Dar Saada s'exprimait le 2 avril à Casablanca lors de la présentation des résultats 2017. Le plan stratégique est déjà en marche, puisque la société a lancé la construction et la commercialisation de deux projets moyen standing à Tamaris et au centre de Casablanca, totalisant près de 1.600 unités. Elle a également récemment acquis un terrain de 3,7 ha à Dar Bouaaza en région casablancaise pour y développer un projet dans le même segment. 

En Afrique, nouveau relais de croissance du groupe, Résidences Dar Saada a lancé la première tranche d’un projet de près de 2.000 unités sur une assise foncière de près de 40 ha à Abidjan en Côte d’Ivoire. En outre, deux conventions ont été signées avec le Rwanda et Djibouti. Les détails seront livrés en mai, promet l'entreprise cotée à la Bourse de Casablanca. La contribution des activités africaines, hors Maroc, au chiffre d’affaires atteindra près de 10% à partir de 2019, soit entre 200 et 250 millions de dirhams. 
Pour financer ses projets, Résidences Dar Saada s’appuiera sur son fonds de roulement et le financement bancaire, aucune levée de fonds supplémentaire n’étant à l’ordre du jour. Le groupe tient, toutefois, à rappeler que le segment social va demeurer son cœur de business. Le plan de développement prévoit également un meilleur niveau de cash-flow grâce à une maîtrise de l’endettement, une stabilisation de l’investissement et la poursuite d’une politique de recouvrement rapide des créances. Sur le volet endettement, Résidences Dar Saada «continuera d’avoir une gestion prudente en maintenant un taux d’endettement cible inférieur à 40% à l’horizon 2020», annonce Idrissi Qaitouni.

Pour cette année, la société prévoit d’achever près de 4.600 unités tous segments confondus. Le niveau de production devrait s’établir autour de 5.500 unités annuelles en 2019 et 2020, soit un investissement d’environ 1 milliard de DH par an. La stratégie d’acquisition du foncier continuera de privilégier des actifs sur l’axe Casablanca-Rabat, permettant de développer des projets «de qualité à fort potentiel commercial», précise le management du groupe. Il est prévu, à cet effet, un budget d’acquisition de l’ordre de 450 millions de DH à l’horizon 2020, dont 100 millions déjà engagés cette année.  Aujourd’hui, Résidences Dar Saada dispose d’une réserve foncière de 1.030 hectares, dont 46% situés dans l’axe Casablanca-Rabat.  L'année dernière, Résidences Dar Saada a livré 7.217 unités pour un chiffre d’affaires de 1,86 milliard de DH. 94% de ces unités concernent les segments économiques et de faible valeur immobilière temporaire (FVIT). La société a dégagé un bénéfice net de 330 millions de DH, représentant une marge nette de 17,8%, en légère progression par rapport à 2016. La filiale de Palmeraie Développement a, par ailleurs, réduit son endettement de 2,6 milliards de DH en 2016 à 2,4 milliards l'année suivante. Le taux d’endettement net s’établit ainsi à 38% en 2017, contre 41% en 2016. Ces performances permettent au groupe de proposer la distribution d’un dividende de 5,4 DH en 2017, contre 3,26 DH une année auparavant. 

 

Lisez nos e-Papers