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Les astuces pour réussir son choix de filière

L’orientation universitaire constitue une étape importante, voire décisive, dans le parcours d’un bachelier. Plusieurs étudiants perdent des années à cause d’un choix de filière de formation qui ne correspond pas à ce qu’ils désirent réaliser réellement dans leur vie professionnelle. Un accompagnement s’avère donc d’une grande importance pour permettre au bachelier de choisir la formation qui correspond au mieux à ses aspirations professionnelles, à sa personnalité, mais aussi à ses limites.

Les astuces pour réussir son choix de filière

Ça y est, j’ai obtenu mon baccalauréat, mais que faire après ? Une question qui préoccupe l’esprit aussi bien des jeunes bacheliers que de leurs parents. L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit du début de carrière que personne ne souhaite rater. Face à la multitude des offres de formation proposées par les établissements d’enseignement supérieur, qu’ils soient publics ou privés, le choix devient très difficile. Les filières s’avèrent prometteuses les unes que les autres et les bacheliers se voient obligés de prendre la décision et de trancher dans une durée déterminée. Bien éventuellement, la question du choix de filière doit être posée avant même l’obtention du baccalauréat, mais dans la majorité des cas, elle n’est traitée de façon sérieuse qu’après l’obtention du diplôme. Quels moyens se donner pour trancher et réussir au mieux son choix de filière ? Comment faire en sorte de minimiser les risques d’erreurs ? Quelle place pour l’entourage dans cette prise de décision ? Pour répondre à ces questions qui se posent et qui s’imposent et pour apporter un soutien à tous ceux qui ont obtenu leur diplôme cette année, nous avons fait appel à Meryem Benslimane, consultante en développement des compétences et en ressources humaines.  Pour l’intervenante, le choix d’une filière dépend du bachelier lui-même, de ses ambitions, de ce qu’il veut atteindre comme objectifs, mais aussi de ses limites. «Cela dépend aussi de la personnalité de l’étudiant, de sa créativité, de ses talents et de sa capacité à évoluer dans un tel ou tel domaine», note l’intervenante, avant de souligner qu’il faudra mener toute une réflexion et un travail sur soi avant de trancher et de décider. Bien éventuellement, cela n’exclut pas le fait qu’il faut être à l’écoute des besoins du marché en termes de métiers et de compétences. D’ailleurs, les conseillers en emploi ne cessent de le recommander : il faut connaitre les métiers qui ont un avenir et qui recrutent avant de choisir sa filière. Plusieurs études sont menées annuellement par différents établissements pour permettre aux étudiants de connaitre les besoins du marché et de faire un choix. Autre point souligné par l’intervenante : L’importance de se faire accompagner par un spécialiste, notamment un coach. «Le coaching en orientation est un processus d’accompagnement qui permet à l’étudiant de faire un travail sur lui-même, de déterminer les ressources qu’il a et celles qu’il doit développer pour pouvoir atteindre son objectif», clarifie l’intervenante. Et d’ajouter que le coaching permet également de travailler sur certains points de blocage, notamment des croyances limitantes et des sabotages internes qui empêchent l’étudiant d’identifier clairement son objectif.  Interrogée sur le rôle de l’entourage dans cette prise de décision, Meryem Benslimane a tenu à souligner qu’il ne faut surtout pas que l’étudiant soit influencé par son entourage. «Chaque bachelier est unique, il a son parcours, ses compétences, mais aussi ses limites. On peut le conseiller, mais c’est à lui de décider de son avenir professionnel et d’assumer la responsabilité de son choix», souligne l’intervenante. Et d’indiquer que même le coach, dans un processus d’accompagnement, ne doit pas influencer l’autre dans sa décision. Il ne peut pas non plus le conseiller, il doit l’accompagner à travers des outils pour prendre sa décision.

Par ailleurs, en dépit des efforts qu’un bachelier fait pour mieux s’orienter, rien ne garantit le succès de sa démarche. Il faut aussi comprendre qu’il n’y a pas de bon ou de mauvais choix, il y a tout simplement un choix qu’un bachelier a fait dans une période bien déterminée. Il faut se donner donc le droit à l’erreur, apprendre à rebondir après un échec et surtout éviter que les mêmes erreurs se produisent dans le futur. Si l’erreur est tolérée dans la première année, elle l’est moins dans la deuxième et la troisième année. 

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