Des ateliers de formation pour perfectionner le talent des jeunes de la région

Le Festival maghrébin du film revient dans sa 7e édition, du 23 au 27 juin à Oujda, avec une riche programmation, notamment la projection de nouvelles productions cinématographiques, des ateliers de formations aux métiers du cinéma et à l’audio-visuel, avec un hommage à feu Moustapha Rouass. 
Organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté Mohammed VI, par l’association Ciné Maghreb, cette édition se déroulera sous la thématique du «cinéma un langage universel». 
Ainsi, en parallèle à la compétition officielle, l’association Ciné Maghreb prévoit des projections de films au sein des institutions sociales et en plein air dans différentes villes de la région de l’Oriental. Par ailleurs, le festival se veut, aussi, un espace de dialogue et de formation pour tous les jeunes passionnés qui veulent se perfectionner dans ce domaine, et ce, en mettant à leur disposition des professionnels du secteur afin de leur inculquer les enseignements de base du 7e art. Plusieurs branches seront au programme de cette année (les 22 et 23 juin au Théâtre Mohammed VI), dont l’analyse de l’image avec Jean Pierre Sauvaire, le scénario avec Othman Achakra, l’initiation à la vidéo avec Charaf Bencheikh, l’Oriental Lab (Réalisation et production) avec Jérémy Banster, le maquillage et les effets spéciaux avec Stéphanie Orillard. Les organisateurs estiment, à travers ces formations, promouvoir la culture cinématographique parmi les jeunes et donner la chance à ceux qui veulent continuer un parcours dans le secteur d’avoir une notion sur l’univers de l’image, en prenant connaissance des multiples métiers qui le composent. Outre la présence d’une pléiade d’artistes arabes d’Égypte, du Liban, du Maghreb et des quatre coins du monde, sont prévus deux séminaires scientifiques, un master Class et des rencontres artistiques avec des écrivains, dramaturges et poètes. L’Association Ciné Maghreb aspire à ce que cette édition soit à l’image d’«Oujda, capitale de la culture arabe» pour l’année 2018. «Nous comptons, à travers ce festival, insuffler la vie au secteur artistique de la région et contribuer à la consolidation des traditions de la ville, puis nous ouvrir aux expériences internationales dans le but de renforcer les relations entre les peuples et les différentes cultures.»