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Les avionneurs tentent de se mettre au vert

Les avionneurs tentent de se mettre au vert
À l'échelle globale, on estime à environ 5% la contribution du transport aérien au réchauffement climatique via ses émissions de CO2 et d'autres substances.

Réunis lors d'une récente conférence sur l'aviation à Oslo, les avionneurs se sont attelés à résoudre l'équation de la réduction de l'empreinte carbone des avions tout en assurant l'envol de ce mode transport. «Nombreux sont ceux qui disent qu'on doit se débarrasser du transport aérien parce qu'on n'arrivera jamais à traiter les émissions et le bruit. Mais c'est une approche dépassée», assurait le ministre norvégien des Transports, Ketil Solvik-Olsen. Plus gros producteur d'hydrocarbures d'Europe de l'Ouest, la Norvège est aussi pionnière de la mobilité électrique : l'ambition est que toutes les nouvelles immatriculations soient des véhicules zéro émission dès 2025 et le premier ferry électrique y navigue depuis 2015. Après la terre et l'eau, le royaume nordique se tourne maintenant vers le ciel avec l'objectif d'électrifier tous les vols court-courrier d'ici à peine plus de 20 ans. «Dans mon esprit, cela ne fait aucun doute : d'ici 2040, la Norvège fonctionnera au tout électrique», affirme Dag Falk-Petersen, chef d'Avinor, l'opérateur des aéroports publics du pays. À l'échelle globale, on estime généralement à environ 5% la contribution du transport aérien au réchauffement climatique via ses émissions de CO2 et d'autres substances (oxydes d'azote, vapeur d'eau). Une part qui risque fortement d'augmenter si rien n'est fait, d'autant que le nombre de passagers va presque doubler d'ici 2036 pour atteindre 7,8 milliards de voyageurs, selon les projections de l'Association du transport aérien international. Face à cette urgence climatique, l'industrie aérienne s'est engagée à réduire de moitié en 2050 ses émissions de CO2 par rapport au niveau de 2005. 

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