Le Maroc prendra part à la Journée mondiale des zones humides célébrée chaque année le 2 février. En prévision de cette journée, l'Alliance marocaine pour le climat et le développement durable (AMCDD), qui regroupe plus de 500 associations et réseaux d'ONG, a publié un rapport intitulé «Les zones humides au Maroc : pour une meilleure gouvernance» et selon lequel «plus de 50% des superficies des zones humides ont disparu depuis le début du 20e siècle». Selon l'AMCDD, l’expérience a montré que parmi les problèmes majeurs des zones humides figure le manque d’appropriation et d’adhésion de la population locale, des décideurs locaux et du public, en général, à leur protection par ignorance de leurs valeurs et de leurs fonctions. Dans son rapport, l'AMCDD regrette que «les zones humides souffrent d'un système de gouvernance non adapté». Le même constat est valable à l'international. «Plus de 64% d'entre elles (zones humides) ont disparu depuis 1900», avertit sur son site Internet le Worldwetlandsday qui estime qu'un milliard de personnes dépendent de la pêche, de la riziculture, des voyages et du tourisme, ainsi que de l'approvisionnement en eau à partir de ces écosystèmes. Pour la Journée du 2 février, le Comité de la Convention de Ramsar sur les zones humides a choisi le thème «Les zones humides pour un avenir urbain durable». La convention de Ramsar est un traité intergouvernemental adopté le 2 février 1971 à Ramsar en Iran et regroupe actuellement 159 pays, dont le Maroc.
Célébration demain de la Journée mondiale
LE MATIN
|
31 Janvier 2018
À 19:29