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Le Centre mondial de l’adaptation au changement climatique sollicite le Maroc

C'est la concrétisation des projets portant sur les énergies renouvelables, qui assurent actuellement 35% de la production d’électricité, qui a convaincu le Centre mondial de l’adaptation au changement climatique de demander au Maroc de rejoindre son secrétariat général. La demande a été formulée, hier à Katowice, par son directeur général, Patrick V. Verkoojjen, à la secrétaire d’État au Développement durable, Nezha El Ouafi.

Le Centre mondial de l’adaptation au  changement climatique sollicite le Maroc
Patrick V. Verkoojjen, le directeur général du Centre mondial d'expertise sur l'adaptation au changement climatique, a demandé à Nezha El Ouafi, secrétaire d’État au Développement durable, que le Maroc rejoigne le secrétariat général de ce centre.

Pour financer les projets portant sur les énergies renouvelables, Nezha El Ouafi, secrétaire d’État au Développement durable, a pris langue avec Mikko Ollikainen, du Fonds d’adaptation au changement climatique. «Actuellement, seuls 17% des financements des projets réalisés dans le cadre des engagements du Maroc à réduire ses émissions de gaz à effet de serre sont disponibles. 24% de ces investissements dépendent des financements internationaux, d’où la rencontre avec le Fonds d’adaptation au changement climatique», a indiqué Mme El Ouafi. Mikko Ollikainen dit attendre du Maroc la présentation de projets, comme c’est le cas avec l’Agence de développement agricole, pour en étudier la possibilité de financement. 
Pour mémoire, le Maroc s’est engagé à réduire de 42% ses émissions de gaz d’ici 2030. Cet engagement nécessite un financement de 50 millions de dollars. Et c’est justement la réalisation de projets portant sur les énergies renouvelables qui a présidé au choix du Maroc par le Centre mondial d’expertise sur l’adaptation au changement climatique. Pour cela, Patrick V. Verkoojjen, le directeur général de ce centre créé en 2017, a rencontré au pavillon marocain de la COP 24 Nezha El Ouafi. Selon cette dernière, ce sont essentiellement les 35% de la production d’électricité à partir des énergies propres qui ont décidé ce centre créé en 2017 à l’initiative des Pays-Bas, du Japon et du Programme des Nations unies pour l’Environnement dans la continuité de l’Accord de Paris, qui a fait de l’adaptation au changement climatique une priorité. «Le centre d’expertise aura pour mission de centraliser les informations et les connaissances sur l’adaptation au changement climatique et les problèmes que cela soulève (catastrophes naturelles, conséquences économiques, perturbations sociales)», précise le centre sur son portail électronique. Actuellement, l’essentiel de la finance climat bénéficie à la réduction des émissions des gaz à effet de serre, c’est-à-dire aux pays les plus industrialisés, plutôt qu’à l’adaptation au changement climatique qui impacte plus les pays en développement surtout africains. Un autre atout semble avoir joué en faveur du Maroc. Ce sont les 9 à 15% du budget national consacré au climat. «Le Maroc dispose d’un cadre légal précis qui répond aux critères onusiens», soutient Nezha El Ouafi. 

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