La Chine booste la croissance de Schneider Electric

Le groupe industriel français Schneider Electric a réalisé une croissance organique de 6,2% au premier trimestre 2018. Celle-ci reste largement supérieure aux attentes (3,61%). Cette performance s’explique principalement par l’accélération de l’activité de ses deux pôles, ainsi que la forte demande de la Chine, rapporte Reuters.

Le chiffre d’affaires du groupe s’est élevé à 5,8 milliards d’euros à fin mars, contre 5,67 milliards prévus par les analystes. «Cette performance est attribuable à l’environnement qui est favorable, mais aussi à notre portefeuille et notre leadership en innovation. Notre capacité à mettre ensemble toutes les technologies autour de la gestion de l’énergie et à la coupler avec les automatismes industriels», a expliqué le directeur financier, Emmanuel Babeau. Du point de vue géographique, l’Asie-Pacifique a contribué pour 14% à la croissance organique globale du groupe, portée notamment par la Chine. L’Europe de l’Ouest a en revanche stagné, mais sa croissance organique s’est élevée à 2%, indique le directeur financier. «Le seul pays qui est un peu inquiétant est la Grande-Bretagne, car le Brexit a créé un climat d’incertitudes et d’attentisme qui commence à se matérialiser sur un certain nombre de projets», a-t-il ajouté. Par ailleurs, Schneider qui a notamment finalisé le mois dernier sa fusion avec le britannique Aveva dans les logiciels industriels et d’ingénierie a fait aussi état d’un impact net positif des acquisitions de 88 millions d’euros, au premier trimestre 2018.  Pour cette année, le groupe réaffirme ses objectifs et table sur une croissance organique de l’Ebita ajusté autour du haut de la fourchette de 4 à 7%. Pour y parvenir, il vise une croissance organique du chiffre d’affaires de 3 à 5%, conjuguée à une amélioration organique de la marge d’Ebita située dans le haut de la fourchette de 20 à 50 points de base.