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La croissance à son plus haut depuis six ans

L’Insee vient de revoir à la hausse ses estimations de croissance en 2017 à 2%. Cette croissance, qui accélère par rapport à 2016 (1,1%) et 2015 (1%), est la plus élevée enregistrée en France depuis 2011.

La croissance à son plus haut depuis six ans
L’Insee a confirmé la hausse de 0,6% du produit intérieur brut du 4e trimestre 2017.

La croissance, en 2017, de l’économie française a été revue à la hausse. Estimée, en janvier dernier, à 1,9%, elle se situe depuis hier à 2%, selon les données de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). À ce niveau, la croissance signe «sa meilleure performance depuis six ans», rapporte l’agence de presse Reuters. 

«La croissance de 2017 marque un net changement de rythme après trois années poussives où le PIB n’avait progressé que de 1% (2014 et 2015) puis de 1,1% (2016)», souligne Reuters. L’économie française n’avait pas connu une année aussi vigoureuse depuis le rebond d’après-crise, sans lendemain, de 2011 (+2,1%). Selon l’institut, sur l’ensemble de 2017, la demande intérieure finale a bien été le moteur de la croissance. Sa contribution au PIB de l’année s’est élevée à 1,9 point. «Un niveau comparable à celui de 2016 (+2,0 points)», rappelle l’agence de presse.

Autre élément contributif au PIB, les variations de stocks. Leur apport a été de +0,4 point l’an dernier, alors qu’ils avaient amputé le PIB de 0,1 point en 2016. Le commerce extérieur, lui, continue de plomber la croissance, puisqu’il a coûté 0,3 point de croissance à l’économie française en 2017, contre 0,8 un an plus tôt. «L’institut a dans le même temps confirmé la hausse de 0,6% du produit intérieur brut du 4e trimestre, venant après celle de 0,5% des trois mois précédents», poursuit l’agence. Les composantes de la croissance du 4e trimestre sont quasiment inchangées, par rapport à la première estimation, à savoir 0,5 point provenant de la demande intérieure et 0,6 point du commerce extérieur, alors que la contribution de la variation des stocks des entreprises a été légèrement révisée (-0,4 point au lieu de -0,5 point).

Les trois derniers mois de l’année ont bien été marqués par un ralentissement de la consommation des ménages (revue en baisse de 0,1 point à +0,2% après +0,6% au trimestre précédent), et une accélération de l’investissement des entreprises (revue en hausse de 0,1 point à +1,6% après +1,1%). 

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