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Le bénévolat représente une excellente opportunité pour tout jeune souhaitant évoluer dans sa vie professionnelle. Cela lui permet de développer les softs skills requises pour réussir dans la vie active. C’est une démarche ambitieuse, mais pour en tirer profit, le jeune doit être capable de gérer son temps et de maintenir un équilibre entre sa vie professionnelle et son activité de bénévolat. Ce sont là les principales idées qui ont été échangées lors d’une conférence organisée, le 27 janvier dernier par la Jeune Chambre internationale d’Agadir, sur le thème «Le bénévolat, un apprentissage hors classe pour développer ses soft skills». L’événement a eu lieu en marge de la rentrée solennelle dédiée à la présentation des actions 2018 de la JCI d’Agadir.
Selon Afafe El Amrani El Hassani, docteure chercheuse en sciences de gestion et RSE et consultante en GRH, le bénévolat permet aux jeunes d’aiguiser leurs capacités managériales, relationnelles et communicationnelles. «Il les libère aussi des pièges de la vie estudiantine trop concentrée sur les études, les programmes et les savoirs techniques, académiques et théoriques en omettant souvent de les préparer aux enjeux de la vie professionnelle et ses réalités», explique l’intervenante. Et d’ajouter que le bénévolat est aussi l’occasion pour les jeunes de dépasser les blocages dus à la peur de prise de parole en public et de prise de contact avec les professionnels. «Il leur offre aussi l’occasion de développer un réseau assez riche susceptible de les aider pour une meilleure intégration dans le marché d’emploi et le commencement d’une carrière riche et enrichissante», souligne Afafe El Amrani El Hassani. Le bénévolat constitue donc une opportunité de succès sur tous les niveaux. Toutefois, pour en tirer profit, il faut d’abord bien choisir l’activité associative. En effet, le jeune ayant fait le choix de s’engager dans le bénévolat devrait étudier chaque action à entreprendre «en fonction de plusieurs critères notamment sa personnalité, ses aptitudes, ses capacités aussi bien physiques qu’intellectuelles, sa disponibilité en termes de temps libre et de mobilité géographique, sans oublier ses convictions et son cadre de référence», explique Afafe El Amrani.
Pour Jamal Rahim, cadre bancaire et président de la JCI d’Agadir, le jeune doit bien choisir l’organisme dans lequel il va faire du bénévolat de façon qu’il y ait une relation win-win. «Il faut aussi avoir un état d’esprit ouvert et être convaincu par l’intérêt général et l’utilité des initiatives entreprises et de l’esprit d’équipe pour impacter durablement son environnement», souligne le président de la JCI d’Agadir.
Autre point abordé dans cette conférence : l’importance de gérer son temps et d’avoir un équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie associative. En effet, «trouver le temps est la plus grande difficulté pouvant empêcher un jeune de s’engager dans des actions sociales ou para-universitaires», en témoigne Ayoub Ait Atman, étudiant et ambassadeur de TIBU Maroc dans la région du sud. Et d’ajouter que pour relever ce défi, il faut s’organiser. Il s’agit là de «faire une planification en dressant les actions à mener quotidiennement tout en prenant note des dates importantes et des activités dont les dates peuvent varier», suggère Ayoub Ait Atman.
Soulignons, par ailleurs, que la rentrée solennelle a été l’occasion de procéder à la passation de pouvoirs entre le bureau sortant et celui nouvellement nommé, mais aussi de présenter les actions à mener en 2018. Un partenariat a été également signé entre la JCI d’Agadir et l’association TIBU Maroc qui contribue à promouvoir et développer le Basketball au Maroc. Une collaboration qui permettra aux deux organisations de travailler ensemble sur des projets communs à caractère durable avec un fort impact.
