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Dix-neuf ans de réformes soutenues

La célébration de la Fête du Trône, qui marque le 19e anniversaire de l’intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI est l'occasion de réitérer le respect, l'estime et le dévouement permanent qu’éprouve le peuple marocain pour le Souverain. C'est également l'occasion de revenir sur les nombreuses réformes et initiatives soutenues lancées sous la conduite sage et éclairée de S.M. le Roi.

Dix-neuf ans de réformes soutenues

Depuis l’accession de S.M. le Roi Mohammed VI au Trône Alaouite, le 30 juillet 1999, le Maroc offre l’image d’un vaste chantier de mises à niveau soutenues sur les plans politique, économique et social. Les réalisations nombreuses et très importantes sont complétées par un programme de réformes nouvelles, à court et à long termes, qui s’insèrent dans un vaste programme d’actions gouvernementales élaborées en fonction des Directives Royales. Parmi ces actions figurent la réussite dans la lutte contre le terrorisme et l'instauration de la sécurité et de la stabilité, parallèlement à la réalisation du développement dans tous les domaines leviers de l'économie du pays, dont les énergies renouvelables, les liaisons maritime et aérienne et l'industrie automobile.
En abritant en juin dernier la réunion de l'Initiative maroco-américaine sur le terrorisme domestique, le Maroc a confirmé encore une fois son statut d’acteur régional incontournable dans la lutte globale contre le terrorisme. La réunion de Rabat constitue le couronnement d’un processus entamé en 2017, marqué par la tenue d’une réunion inaugurale, en novembre de la même année, et de deux ateliers d’experts au cours du premier trimestre de 2018, portant respectivement sur «Le rôle de la société civile et des forces d’application de la loi» et «Les approches de la justice pénale pour la prévention, la détection et la réponse au terrorisme domestique».
En matière de droits de l’Homme, des avancées importantes ont été enregistrées par le Maroc. Il s’agit notamment de la mise en place et de la rénovation du Conseil national des droits de l'Homme, dont les attributions ont été étendues à la promotion des droits socio-économiques des citoyens, et de l’Institution du médiateur, dont le rôle consiste à réparer les injustices imputables à des situations incompatibles avec les impératifs d’équité et préjudiciables aux usagers des services publics.
Dans ce sens, l’installation du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et la dévolution au chef du ministère public des attributions qui étaient auparavant entre les mains du ministère de la Justice constituent deux événements majeurs qui marquent un tournant dans le processus de concrétisation de l’indépendance de la justice. Le Maroc a également confirmé sa détermination pour la promotion des droits de la Femme et de l'égalité. Ainsi et conformément aux Hautes Instructions Royales, l'accès de la femme à la profession d'adoul marque une nouvelle étape dans l'histoire de la justice marocaine.
En matière de libertés publiques, plusieurs lois ont été promulguées, comme celle sur les associations, qui simplifie les procédures liées à la création des associations et la loi sur les rassemblements publics qui vise à renforcer les libertés et à étendre leur champ d'application de manière à garantir l'harmonie entre le principe de liberté et les exigences de maintien de l'ordre. Ces libertés publiques ont aussi été renforcées par les réformes menées dans le domaine des médias, avec notamment l’adoption de la loi sur la communication audiovisuelle qui vise la consécration de la liberté de communication audiovisuelle, la garantie des libertés d’expression et d’opinion et le développement de l’ensemble des opérateurs, publics et privés, dans un cadre concurrentiel garantissant la diversité de l’offre de services et le pluralisme des courants de pensée.
Pour ce qui est de la bonne gouvernance, le Maroc vit sous le signe des réformes qui vont dans le sens de la consolidation de l’État de droit à travers l’instauration de la régionalisation avancée, née des élections communales et régionales du 4 septembre 2015 intervenues suite à un nouveau découpage régional qui fixe le nombre des régions à 12 au lieu de 16 auparavant.
Il faut signaler que les objectifs de cette planification régionale et locale, découlant des Hautes Directives Royales, sont contenus dans le discours du Souverain prononcé en octobre 1999 à Casablanca et visent à renforcer le rôle économique des collectivités locales par le développement de leurs ressources humaines, matérielles et financières. 
Dans ce sens, le Souverain a donné Ses Hautes Instructions au ministre de l’Intérieur pour «prendre les mesures nécessaires en vue d’une meilleure efficacité et une rationalisation exemplaire des ressources humaines parmi le corps des agents d’autorité, et ce à travers la consécration des critères de compétence et de mérite dans la nomination aux postes de responsabilité au sein de ce corps». 
Prenant en compte  ces Orientations, le ministère de l’Intérieur note que «le principe constitutionnel de reddition des comptes sera appliqué à l’encontre de quiconque aura failli dans l’exercice de son devoir et de ses responsabilités professionnelles».
S’agissant de l’action résolue de S.M. le Roi en faveur de l’intégrité territoriale, la résolution 2414 du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara, adoptée vendredi 27 avril dernier, a été somme toute une victoire pour la diplomatie marocaine, puisqu’elle a conforté la position du Royaume sur plusieurs points : la nécessité de l’engagement d’Alger dans le processus de règlement onusien, la condamnation des gesticulations du polisario qui ont violé le statut des zones tampons et surtout le rappel de la crédibilité et du sérieux du plan d’autonomie proposé par le Maroc. Sur le plan de la politique extérieure du Royaume menée sous la conduite éclairée du Souverain, la centralité de la cause d’Al-Qods est confirmée, dans le sens où le Maroc considère «comme inacceptable et contraire au droit international ainsi qu’aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU» la décision des États-Unis d’Amérique de reconnaître Al-Qods comme capitale d’Israël, du transfert de leur ambassade vers la Ville sainte et de son inauguration officielle.
En Sa qualité de Président du Comité Al-Qods, S.M. le Roi a envoyé deux lettres, respectivement au Président américain, Donald Trump, et au Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, dans lesquelles il a souligné que toute atteinte au statut juridique, politique et historique d’Al-Qods aurait des conséquences graves sur la paix dans la région, en ce sens qu’elle saperait les efforts internationaux pour créer un climat propice à la reprise des négociations de paix et permettre in fine de parvenir à un règlement juste et global du conflit israélo-palestinien.
Par ailleurs, la Vision Royale confirme la vocation africaine du Maroc qui s’appuie sur les vertus de la coopération Sud-Sud et sur l’impératif du développement humain dans l’établissement de rapports économiques équitables, justes et équilibrés. Avec son retour victorieux à l'UA, scellé lors du Sommet de l’organisation panafricaine tenu en janvier 2017 à Addis-Abeba, la vision de S.M. le Roi pour l’Afrique a pris une nouvelle dimension en s’inscrivant dans la continuité et le long terme et en s'appuyant sur les vertus de la coopération Sud-Sud et sur l’impératif du développement humain, dans l’établissement de rapports économiques équitables justes et équilibrés.
Aujourd’hui, le Maroc est devenu l’un des principaux investisseurs en Afrique, contribuant au financement de plusieurs projets structurants et de développement socio-économique dans le cadre d’un partenariat «gagnant-gagnant» et solidaire. Le Royaume s’emploie à renforcer les relations avec l’ensemble des pays et régions du continent, au niveau bilatéral, des institutions continentales et des groupements régionaux, en particulier la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui assure la libre circulation des biens, des personnes et des services, et aspire à un régime de monnaie unique à l’échéance 2020. Dans ce sens, un accord de principe des Chefs d'État et de gouvernement des pays membres a été trouvé, lors du 51e Sommet à Monrovia en juin dernier, pour l'adhésion du Maroc à leur groupement sous-régional.
Sur la question migratoire, S.M. le Roi a toujours été porteur d’une vision pour l’Afrique.  Dans un discours adressé le 3 juillet au 29e Sommet des Chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine, le Souverain avait insisté sur la nécessité de «modifier nos perceptions face à la migration, de l’aborder non comme une contrainte ou une menace, mais comme une force positive». Six mois plus tard, dans un message au 30e Sommet de l’Union, le 29 janvier dernier à Addis-Abeba, Il a présenté les grandes lignes de l’«Agenda africain pour la migration». Véritable feuille de route, cet Agenda repose principalement sur une coordination sous-régionale, une perspective continentale et un partenariat international. Dans cet Agenda, il est proposé la création d’un poste d’Envoyé spécial de l’UA chargé de la migration pour coordonner les politiques de l’Union dans ce domaine, ainsi que d’un Observatoire africain de la migration. Cette dernière proposition, dont le travail sera basé sur le triptyque «comprendre, anticiper et agir», a été entérinée par le 31e Sommet de l'Union africaine (1-2 juillet 2018 à Nouakchott), qui a décidé la mise en place de l'Observatoire africain des migrations au Maroc. Toutes ces Initiatives Royales reflètent la détermination du Royaume à bâtir des partenariats économiques solides et propres à stimuler la croissance et l’émergence sur tout le continent, selon une logique gagnant-gagnant. Ainsi, le Maroc, qui a toujours placé l’avenir de l’Afrique et le bien-être des Africains au centre de ses préoccupations, confirme plus que jamais sa détermination à contribuer activement et efficacement à l’épanouissement du continent. 

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