Les énergies renouvelables doivent être liées plus étroitement à la politique de développement rural, selon la Cour des comptes européenne. Dans un nouveau rapport, l’institution estime que l'Union européenne (UE) devrait chercher davantage à exploiter les synergies entre sa politique de développement rural et celle relative aux sources d'énergie renouvelables.
Les auditeurs se sont rendus dans cinq États membres : la Bulgarie, la France (Basse-Normandie), l'Italie (Toscane), la Lituanie et l'Autriche. Ils ont constaté que la plupart des États membres visités n'ont pas utilisé les fonds destinés au développement rural pour financer en priorité les projets dans le domaine des énergies renouvelables aptes à contribuer à un développement rural durable.
«Globalement, la politique de l'UE en matière d'énergies renouvelables pourrait mettre en place de manière plus explicite des conditions propices à une synthèse réussie entre énergies renouvelables et développement rural. Le cadre d'action relatif aux énergies renouvelables en cours d'examen est susceptible d'améliorer la situation», selon les auditeurs.Les auditeurs recommandent ainsi à la Commission et aux États membres de prendre en considération les besoins des zones rurales lors de l'élaboration de la future politique d'énergies renouvelables. En outre, la Commission devrait insister sur la nécessité de n'octroyer un soutien qu'à des projets viables dans le domaine des énergies renouvelables et offrant un avantage manifeste pour le développement rural durable, en particulier lorsque les financements proviennent du Feader.