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La face cachée du vaccin contre la grippe

La campagne 2018 de vaccination contre la grippe saisonnière débutera dans quelques semaines. Et comme chaque année, le débat sur l’efficacité de ce vaccin refait surface.

La face cachée du vaccin contre la grippe
Le vaccin contre la grippe comporte des effets indésirables potentiels. Certains d’entre eux, notamment neurologiques, dont la fréquence est malheureusement encore indéterminée, sont graves.

En cette période de transition saisonnière, le virus de la grippe refait son apparition. Beaucoup d’enfants et même des adultes en souffrent depuis quelques jours. Si on sait que la vaccination reste le moyen de prévention le plus efficace contre cette maladie, de nombreuses études disent le contraire. Certaines études affirment même que ce vaccin peut être dangereux et avoir de graves conséquences sur la santé. Outre le manque de preuves réelles d’efficacité pointé souvent du doigt par les chercheurs, le vaccin contre la grippe serait également soupçonné de causer d’autres dommages, tels que la suppression médicale du système immunitaire, le risque d’Alzheimer, affaiblissement des réactions immunologiques, la sensibilité à la pneumonie et autres maladies contagieuses, risque accru de narcolepsie (trouble de sommeil chronique), troubles neurologiques… «Concernant le vaccin de la grippe en particulier, il comporte évidemment des effets indésirables potentiels. Il faut simplement garder à l’esprit que certains d’entre eux, notamment neurologiques, dont la fréquence est malheureusement encore indéterminée, sont suffisamment graves, pour justifier de ne l’administrer qu’aux personnes auxquelles il est susceptible d’apporter un bénéfice pour leur santé, à savoir les sujets âgés de plus de 65 ans, les diabétiques, les personnes souffrant d’un déficit immunitaire, d’une maladie rénale grave, d’une maladie cardiaque ou broncho-pulmonaire chronique, et quelques autres cas particuliers», indique Dr Amine Joundy, généraliste.
Par ailleurs, la longue liste des ingrédients du vaccin contre la grippe, pas toujours très «clean», suscite également la polémique. Il s’agit notamment du mercure, un métal lourd connu pour être dangereux pour la santé humaine. En effet, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la toxicité du mercure peut causer la dépression, une perte de mémoire, des maladies cardiovasculaires, des problèmes respiratoires, des problèmes de santé bucco-dentaire, des déséquilibres digestifs et d’autres problèmes de santé graves.  Alors, soyons vigilants et avant de faire le vaccin contre la grippe, il vaut mieux se rendre chez le médecin qui indiquera l’utilité et l’intérêt de se faire vacciner ou pas.


Explications du Dr Amine Joundy, généraliste 
«Comme tout médicament, le vaccin contre la grippe comporte des effets indésirables potentiels»

Une fois injecté, comment agit le vaccin dans le corps ?
Comme tout vaccin, celui de la grippe agit selon le principe d’immunisation. De manière simplifiée, cela consiste à introduire dans le corps humain une version affaiblie, voire morte d’un microbe (bactérie ou virus) afin que le corps humain développe de «petits soldats» appelés anticorps, spécifiques de ce microbe, c’est-à-dire qui savent exactement comment combattre ce microbe en particulier. Ces anticorps restent disponibles pour une très longue période dans le corps, parfois même à vie. Ce qui permet une réaction immédiate du corps en cas d’agression par ce microbe. Il faut savoir que la production d’anticorps est un processus lent, pouvant aller de quelques jours à quelques semaines, ce qui est bien trop long comme délai de réaction lorsqu’un organisme est infecté. D’où l’intérêt que ces anticorps soient déjà présents au moment de l’infection. 
Il est important de signaler que le vaccin contre la grippe ne protège que contre les virus de la grippe (appelés Myxovirus Infuenzae) et uniquement contre ces virus. Or beaucoup de gens pensent qu’en se faisant vacciner cotre la grippe ils sont protégés contre toutes les infections ORL et respiratoires de l’hiver, ce qui est totalement faux, étant donné que ces infections sont dues à des virus différents et surtout extrêmement nombreux. Le vaccin de la grippe ne protège ni contre les rhumes, ni contre les rhinopharyngites et les angines… 

D'après vous, comment et quand cela peut-il être dangereux ?
Les seules situations où le vaccin peut être dangereux sont celles où il est contre-indiqué de l’administrer, à savoir en cas d’allergie à l’œuf et chez les femmes enceintes au premier trimestre de grossesse. Mais toute autre personne peut malheureusement développer de manière tout à fait imprévisible l’un des effets secondaires potentiels. Évidemment, ce raisonnement est valable non seulement pour tous les vaccins, mais aussi pour tout médicament chimique, quel qu’il soit. 

Est-ce que ce vaccin a des effets indésirables ?
Comme tout médicament, le vaccin contre la grippe comporte des effets indésirables potentiels. C’est pourquoi les médecins, avant de prescrire tout médicament, sont tenus de faire appel à une notion extrêmement importante appelée «balance bénéfice-risque» selon laquelle ils ne devraient prescrire que les médicaments dont le bénéfice attendu pour le patient est supérieur au risque encouru par son exposition au médicament en question. La difficulté de cette notion est qu’elle doit être adaptée au cas par cas. Par exemple chez un patient souffrant d’une insuffisance respiratoire chronique, l’administration du vaccin contre la grippe est fortement recommandée, car le risque de développer l’un des effets secondaires potentiels du vaccin est très inférieur au risque de décès en cas d’infection en période d’épidémie. C’est pourquoi il existe des recommandations émises par les autorités sanitaires et les sociétés savantes médicales dans de très nombreux domaines afin d’aider les médecins dans leurs choix d’administrer ou non tel ou tel traitement.

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