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La FAO recommande l'agroécologie

L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a invité les pays à agir davantage afin de protéger les abeilles et les autres pollinisateurs, sans quoi ils pourraient être confrontés à une forte baisse de la diversité alimentaire. Cet appel intervient à l'occasion de la Journée mondiale des abeilles célébrée en fin de semaine dernière.

La FAO recommande l'agroécologie
L'absence d'abeilles et d'autres pollinisateurs réduirait à néant les champs de café, de pommes, d'amandes, de tomates et de cacao. Ph. DR

Changement climatique, agriculture intensive, pesticides, perte de la biodiversité, pollution... Sont autant de dangers qui menacent l'existence des abeilles auxquelles on doit près de 80% des récoltes vivrières. En 1997, le taux de mortalité des abeilles était de 5%. Vingt ans plus tard, en 2017, il est passé à 30%. 
Face à cette menace, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture a instauré la Journée mondiale des abeilles célébrée le 20 mai de chaque année. «Nous ne pouvons pas continuer à utiliser principalement des pesticides et des produits chimiques qui menacent les cultures et les pollinisateurs en vue d'augmenter la production et la productivité», a déclaré José Graziano da Silva, directeur général de la FAO. Selon cette Organisation, l'absence d'abeilles et d'autres pollinisateurs réduirait à néant les champs de café, de pommes, d'amandes, de tomates et de cacao, pour n'en citer que quelques-uns qui dépendent de la pollinisation. «Protéger les abeilles est la responsabilité de chacun d'entre nous et nous devrions tous faire des choix qui respectent les abeilles. Même les fleurs qui poussent à la maison et qui nourrissent les abeilles contribuent à cet effort», a-t-il ajouté. 
Les pratiques agricoles durables, en particulier l'agroécologie, peuvent aider à protéger les abeilles en réduisant leur exposition aux pesticides et à diversifier le paysage agricole. «Grâce à l'agroécologie, la FAO souhaite optimiser les interactions entre les plantes, les animaux, les êtres humains et l'environnement», a souligné M. José Graziano da Silva. 

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