Changement climatique, agriculture intensive, pesticides, perte de la biodiversité, pollution... Sont autant de dangers qui menacent l'existence des abeilles auxquelles on doit près de 80% des récoltes vivrières. En 1997, le taux de mortalité des abeilles était de 5%. Vingt ans plus tard, en 2017, il est passé à 30%.
La FAO recommande l'agroécologie
L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a invité les pays à agir davantage afin de protéger les abeilles et les autres pollinisateurs, sans quoi ils pourraient être confrontés à une forte baisse de la diversité alimentaire. Cet appel intervient à l'occasion de la Journée mondiale des abeilles célébrée en fin de semaine dernière.
L'absence d'abeilles et d'autres pollinisateurs réduirait à néant les champs de café, de pommes, d'amandes, de tomates et de cacao. Ph. DR
Samir Benmalek
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21 Mai 2018
À 17:09
