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Jeudi 28 Mars 2024
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Le FMI et la Banque mondiale favorables aux instruments financiers novateurs

Le FMI et la Banque mondiale favorables aux instruments financiers novateurs

Le déficit en investissements publics et privés dans l’adaptation au changement climatique et la résilience aux catastrophes naturelles seront débattus lors des Assemblées générales du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, qui se tiendront à Bali (Indonésie) du 10 au 14 octobre. Dans sa note de présentation, la Banque mondiale explique que dans l'effort de lutte contre le dérèglement climatique la priorité est toujours donnée aux projets portant sur l'atténuation des émissions de gaz à effet de serre, qui concerne essentiellement les pays les plus industrialisés, au détriment du volé à l'adaptation au réchauffement climatique qui frappe surtout les pays les plus vulnérables. Pour mémoire, les coûts d'adaptation à l’horizon 2030 sont compris entre 140 et 300 milliards de dollars par an, alors que les financements publics internationaux ne sont que de 22,5 milliards de dollars. À même échéance, le financement de l'adaptation devrait être de 6 à 13 fois plus élevé qu'il ne l'est actuellement. Cet écart pourrait se creuser davantage à l'horizon 2050 et pourrait être de l'ordre de 12 à 22. De plus, «il n’y a pour l’heure aucune méthodologie de mesure fiable de l’impact d’un projet d’adaptation aux changements climatiques sur la résilience des populations bénéficiaires», avaient souligné les représentants d’institutions financières internationales réunis à Skhirate, en septembre 2016. 

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