Le Maroc a présenté, à Libreville, le rapport sur la coordination et les liens intersectoriels santé-environnement en Afrique. Ce rapport présenté par Amal Lemsioui, chef de service Santé-environnement au sein du secrétariat d’État chargé du Développement durable, a relevé un déficit de coordination à tous les niveaux entre l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l'ONU-Environnement, les gouvernements, la FAO, le secteur privé et les organisations non gouvernementales. Les interventions restent «fragmentaires» et les fonds «limités», a déploré la responsable marocaine contrairement à la Déclaration de Libreville, adoptée en 2008 par 52 États africains. Les pays d'Afrique s'étaient alors engagés à mettre en œuvre 11 actions prioritaires, dont la nécessité d'équilibrer entre les ressources budgétaires nationales et les programmes intersectoriels de santé et d’environnement.
