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Habib El Malki et Hakim Benchamach soulignent que les provocations des ennemis de l'intégrité territoriale démontrent qu’ils sont contrariés par les succès diplomatiques et économiques du Maroc

Habib El Malki et Hakim Benchamach soulignent que les provocations des ennemis de l'intégrité territoriale démontrent qu’ils sont contrariés par les succès diplomatiques et économiques du Maroc

Les dernières provocations des ennemis de l’intégrité territoriale démontrent qu’ils sont contrariés par les succès réalisés par le Maroc sur les plans diplomatique et économique, ont affirmé le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, et le président de la Chambre des conseillers, Hakim Benchamach, regrettant le fait que l’ONU ne réalise pas à quel point la nouvelle situation aux frontières est dangereuse, notamment dans la zone tampon. Dans des déclarations à la presse à l'issue de la réunion conjointe tenue par la commission des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des Marocaines résidant à l'étranger à la Chambre des représentants et la commission des affaires étrangères, des frontières, de la défense nationale et des zones marocaines occupées à la Chambre des conseillers, en présence des ministres de l'Intérieur, des Affaires étrangères et de la coopération internationale et du ministre chargé des Relations avec le Parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, pour examiner les derniers développements de la question de l'intégrité territoriale du Royaume, MM. El Malki et Benchamach ont assuré que le Maroc, toutes composantes confondues, est mobilisé derrière S.M. le Roi Mohammed VI pour faire face à ces agissements à tous les niveaux. À ce propos, M. El Malki a noté qu’une fois de plus, les ennemis de l’intégrité territoriale ont essuyé un échec diplomatique, notamment après les déconvenues enregistrées au niveau de l’Afrique, de l’Amérique latine et de l’Europe, ainsi que dans certains pays asiatiques, relevant que les adversaires du Maroc ont changé de tactiques en faisant de l’occupation progressive de la terre une réplique à leur camouflet diplomatique. M. El Malki a regretté le fait de l’ONU ne réalise pas le danger que représente la nouvelle situation enregistrée au niveau des frontières, notamment dans la zone tampon établie conformément à un ensemble de conventions avec le système des Nations unies.

Le président de la Chambre des représentants a par ailleurs affirmé que le Maroc ne restera pas les bras croisés, étant donné que la question de l’intégrité territoriale est une question existentielle et non pas seulement de frontières, comme l’a affirmé S.M. le Roi à maintes occasions, assurant que le Royaume fera face à cette violation injustifiée de la légalité internationale et des conventions internationales, quel que soit le prix. Pour sa part, M. Benchamach a souligné l'engagement constant du Maroc à faire face à ces agissements provocateurs, dont le contexte et la dangerosité ont été suffisamment expliqués par les ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères et de la coopération internationale. «Tout le monde est conscient aujourd’hui que l’Algérie et sa marionnette le polisario sont gênés par les succès réalisés par le Maroc sous la conduite de S.M. le Roi au niveau du continent africain, en particulier», a affirmé M. Benchamach, notant que «les manœuvres entreprises par le polisario dernièrement pour modifier les données et le statut juridique et historique de la région constituent un défi flagrant au cessez-le-feu».

Le Maroc, avec toutes ses forces vives, est prêt à affronter ces agissements et «ne cédera nullement face à la politique de forcing quelles que soient les circonstances». Au-delà de la réaffirmation de la fermeté du front interne, cette réunion extraordinaire insiste sur l’action sur le terrain de l’ensemble des institutions, chacune selon ses attributions et son domaine de travail, a-t-il souligné, ajoutant que le Parlement a prévu de tenir une réunion d’urgence dans les deux jours afin de coordonner l’action à entreprendre sur le plan diplomatique. 

Nasser Bourita qualifie de «développements gravissimes» les provocations du polisario à l'est du dispositif de défense du Sahara marocain

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, a qualifié de «développements gravissimes» les multiples provocations des éléments du polisario à l'est du dispositif de défense du Sahara marocain. Lors d'une rencontre avec la presse nationale et internationale, dimanche à Rabat, suite à la réunion conjointe de la commission des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des Marocains résidant à l'étranger à la Chambre des représentants et de la commission des affaires étrangères, des frontières, de la défense nationale et des zones marocaines occupées à la Chambre des conseillers, M. Bourita a indiqué que «depuis un certain temps, il y a eu une multiplication des provocations et d'éléments de chantage à l'égard de la Minurso, des déploiements militaires et des annonces médiatiques qui visent toutes à altérer le statut juridique et historique de la zone à l'est du dispositif de défense, et notamment à Bir Lahlou et Tifariti». «Ces développements graves constituent une violation directe des accords militaires, un défi et une menace au cessez-le-feu et compromettent sérieusement la stabilité régionale», a souligné le ministre, martelant que «le Maroc, de manière la plus claire, ne saura tolérer un quelconque changement dans le statut juridique, historique et réel de cette zone». À cet égard, M. Bourita a rappelé que ce dispositif de défense, tracé entre 1986 et 1990 en coordination et en concertation avec de grandes puissances, a été réalisé «pour empêcher une confrontation directe entre les armées marocaine et algérienne», expliquant que «c'est dans ce cadre-là que cette zone a été laissée libre de toute présence militaire ou civile». Entre 1989 et 1991, même après la construction de ce dispositif, les Forces Armées Royales (FAR) sont restées présentes dans cette zone, a-t-il ajouté, notant que c'est uniquement à la veille du cessez-le-feu en septembre 1991 que les FAR se sont retirées au-delà de ce dispositif pour permettre aux Nations unies d’installer leur dispositif de surveillance de ce cessez-le-feu. «Le Maroc, de la manière la plus claire à l’époque, avait précisé que cette zone devrait être libre de toute présence et placée sous la responsabilité exclusive de la Minurso» qui y a mis en place, dès 1991, cinq postes de surveillance à Bir Lahlou, Tifariti, Mehaires, Mijek et à Aghwani, a fait savoir le ministre. «Ce dispositif n’a jamais été construit comme une frontière (...). Cette zone est placée exclusivement sous la responsabilité de l'ONU», a souligné M. Bourita, rejetant l'idée qu'il s'agisse «d'une zone du polisario» ou d'une «zone libérée». Revenant sur les provocations récentes du polisario, «encouragé par l'Algérie», pour tenter de modifier le statut de cette zone, M. Bourita a fait savoir qu'il s'agissait d'abord «d'actions de chantage à l’égard de la Minurso». En effet, le polisario demandait aux éléments de la Minurso de le rencontrer non pas à Tindouf mais à Bir Lahlou ou à Tifariti, «ce qui constitue un précédent dangereux», a-t-il dit, rappelant que «l'ONU a toujours traité avec le polisario là où il a toujours été, à savoir sur le territoire algérien».

Par ailleurs, M. Bourita a confié à la presse qu'à au moins quatre reprises, des actions pour limiter la liberté de circulation des observateurs militaires de la Minurso ont été entreprises à la mi-mars par le polisario afin de les empêcher d'arriver à ladite zone, «ce qui constitue une entrave sérieuse à l’action de la Minurso». «Encore plus récemment, il y a eu des annonces du transfert de quelques soi-disant structures du polisario vers cette zone», a-t-il poursuivi, soulignant que «tous ces développements constituent des provocations à l'égard de la communauté internationale, un défi envers la Minurso et une menace directe à la stabilité de la région». En ce sens, M. Bourita a affirmé que «le Maroc considère que la Minurso, qui a la responsabilité de gérer cette zone, doit assurer pleinement son rôle», faisant observer que «la gestion permissive et légère de ce qui s'est passé à Guergarate a été interprétée comme un encouragement». «Si l'ONU, Secrétariat général et Conseil de sécurité, ne sont pas prêts à mettre fin à ces provocations, s'ils n’interviennent pas pour que le statu quo et le statut juridique soient préservés, le Maroc assumera ses responsabilités», a prévenu le ministre, s'interrogeant, par ailleurs, sur l'absence de toute mention des récentes violations commises par le polisario à l'est du dispositif de défense du Sahara marocain dans la copie avancée du rapport du Secrétaire général de l'ONU sur le Sahara. De son côté, le ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit, qui s'exprimait également lors de ce point de presse organisé suite à une réunion présidée par le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Otmani, avec les secrétaires généraux des partis politiques représentés au Parlement sur les derniers développements de la question de l'intégrité territoriale du Royaume, a affirmé que le «Maroc ne restera pas les bras croisés» devant les attaques destinées à altérer le statut historique et juridique de cette zone, prévenant que le Royaume «est prêt à tout, absolument à tout, pour préserver son intégrité territoriale». M. Laftit a saisi cette occasion pour pointer du doigt la responsabilité de l'Algérie dans ce conflit artificiel, faisant savoir que chaque mois, des dizaines de jeunes issus des provinces du Sud sont formés à Alger pour commettre des actes de vandalisme et semer le trouble public. «En ce moment même, des jeunes sahraouis sont en train de recevoir des formations de ce type à Alger», a-t-il dit. Il a rappelé, à cet égard, que le Royaume est engagé dans le développement de ses provinces du sud à travers des projets d’un montant avoisinant les 7 milliards de dollars. 

Les secrétaires généraux des partis politiques appellent à la mobilisation nationale globale

Les secrétaires généraux des partis politiques représentés au Parlement ont été unanimes à souligner, dimanche à Rabat, que le tournant décisif que connaît la question de l'intégrité territoriale du Royaume, à la lumière des provocations récentes par des éléments séparatistes avec le soutien des adversaires du Maroc, nécessite une mobilisation nationale globale sur tous les fronts. Dans des déclarations à la presse à l’issue d’une réunion présidée par le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, avec les secrétaires généraux des partis politiques représentés au Parlement sur les derniers développements de la question de l’intégrité territoriale du Royaume, ils ont indiqué que les graves violations commises par les éléments séparatistes au niveau de la zone tampon sonnent la sonnette d’alarme et incitent les Nations unies et la communauté internationale à intervenir en toute urgence afin de mettre fin à ces actes irresponsables, soulignant l’importance de renforcer le front interne et d’unifier les rangs pour défendre l’unité territoriale. Dans ce contexte, le président du Rassemblement national des indépendants (RNI), Aziz Akhannouch, a affirmé que «le Royaume du Maroc ne peut en aucun cas accepter la présence provocatrice des éléments séparatistes dans la zone tampon», en particulier devant la ceinture de défense et sur le territoire marocain inclus dans un accord militaire. M. Akhannouch a expliqué qu’en cas d’incapacité de la communauté internationale à accomplir son devoir de protéger cette zone, «le Royaume du Maroc a le plein droit de protéger son territoire», affirmant que «le Maroc ne cédera pas un pouce de son territoire, tout en étant disposé à aller plus loin pour préserver les intérêts du Royaume». Pour sa part, le secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka, a souligné que toutes les forces vives sont invitées à se mobiliser encore plus en ce moment crucial et à continuer à exprimer la position ferme du Maroc qui «met en garde contre toute tentative de franchir la ligne rouge relative au Sahara marocain», mettant en relief la mobilisation de l’ensemble des partis politiques derrière Sa Majesté le Roi afin de faire face à ces défis et œuvrer sans relâche pour le renforcement du front interne.

e son côté, Nabila Mounib, secrétaire générale du Parti socialiste unifié (PSU), a affirmé que le Maroc doit être prêt à affronter le tournant décisif que traverse la question du Sahara marocain à travers le renforcement du front interne, soulignant le consensus national de l’ensemble des Marocains autour de la question de l’intégrité territoriale. À cet égard, Mme Mounib a souligné la nécessité de continuer à construire un modèle de développement qui réponde aux attentes et aux aspirations de toutes les composantes dans toutes les régions du pays, y compris les régions du Sud, ainsi que l’élaboration d’une vision stratégique proactive, cohérente et durable qui sera traduite par une action participative avec les partis et toutes les forces du pays.

Dans le même contexte, le secrétaire général du Parti de l’Union constitutionnelle, Mohamed Sajid, a déclaré que cette importante réunion a permis aux dirigeants des partis politiques de s’informer sur les développements sérieux dans le dossier de l’intégrité territoriale du Royaume, caractérisé par l’escalade des tentatives provocatrices des séparatistes et leurs tentatives désespérées pour mettre le Maroc devant le fait accompli. M. Sajid a estimé qu’il existe des lignes rouges à ne point franchir, demandant aux responsables onusiens d’accomplir leur devoir et de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir une nouvelle détérioration de la situation, sachant que le Maroc est «prêt pour toutes les possibilités concernant la préservation de son intégrité territoriale». Pour sa part, Ilyas El Omari, secrétaire général du Parti authenticité et modernité, a relevé que cette rencontre a constitué l’occasion d’en apprendre davantage sur les nouveaux développements de la cause nationale, surtout à la lumière du passage des ennemis du Royaume à une étape dangereuse visant à déstabiliser la sécurité et la paix, non seulement au Sahara, mais dans l’ensemble de la région.

Le gouvernement et toutes les formations politiques sont bien conscients de la gravité de cette situation, a-t-il noté, soulignant leur détermination à se dresser face à tous ceux qui tentent de changer les données sur le terrain, d’autant que le Maroc se conforme positivement aux résolutions de l’ONU, partant de ses convictions nationales et de l’importance du maintien de la sécurité et de la stabilité dans la région. De son côté, le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme, Nabil Benabdellah, a indiqué que cette rencontre a été l’occasion de faire le point sur les derniers développements du dossier de l’intégrité territoriale, notamment à la lumière des provocations continuelles des ennemis du Maroc sur différents fronts dans une tentative de déstabiliser le rapport de forces et de chercher à impliquer le Maroc dans une nouvelle situation. «La réponse du Maroc à cet égard devrait être ferme (…) avec la nécessité de préserver le consensus national, de renforcer le front intérieur et de poursuivre le processus de démocratisation, de réforme et de justice sociale engagé par notre pays», a relevé M. Benabdellah. 

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