Les établissements hospitaliers publics sont de nouveau paralysés aujourd'hui, et pour cause, le Syndicat indépendant des médecins du secteur public a appelé à une nouvelle grève. Ce débrayage intervient après la semaine de protestation baptisée «La semaine de la colère» du 11 au 17 juin. «Les protestations ont consisté durant cette période à boycotter les centres de diagnostic et l'octroi de certificats de maladie payants», déclare Alaoui Montadar, président du Syndicat indépendant des médecins du secteur public. Les praticiens semblent déterminés à faire entendre leurs voix auprès du gouvernement. Mais quelles sont les raisons de cette grogne ?
Deux jours de grève paralysent les hôpitaux publics
Les médecins du secteur public ne décolèrent pas. Face au mutisme du gouvernement, ils multiplient les grèves. Aujourd'hui encore, tous les établissements publics de soins sont paralysés, à l’exception des urgences et des services vitaux. Les médecins espèrent à travers ce mouvement de protestation faire entendre leur voix et mettre la pression sur le département de tutelle pour qu’il réponde à leurs doléances.
Yousra Amrani
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26 Juin 2018
À 18:46
