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Lancement à Rabat de l’étude de pré-figuration du Fonds bleu pour le bassin du Congo

Le secrétariat d’État chargé du Développement durable a organisé, hier à Rabat, un atelier pour valider les termes de référence de l’étude de préfiguration du Fonds bleu pour le bassin du Congo. À cette occasion, un mémorandum d’entente a été signé entre Nezha El Ouafi, secrétaire d’État chargée du Développement durable, et Arlette Soudan Nonault, ministre du Tourisme et de l’environnement de la République du Congo et coordinatrice technique de la Commission climat du bassin du Congo, en vue de lancer la réalisation de cette étude.

Lancement à Rabat de l’étude de pré-figuration du Fonds bleu pour le bassin du Congo

Un Mémorandum d’entente a été signe, hier à Rabat, entre Nezha El Ouafi, secrétaire d’État chargée du Développement durable, et Arlette Soudan Nonault, ministre du Tourisme et de l’environnement de la République du Congo et coordinatrice technique de la Commission climat du bassin du Congo, en vue de lancer la réalisation de l’étude de pré-configuration du Fonds bleu pour le bassin du Congo. Cette signature a couronné ainsi les travaux de l’atelier de validation des Termes de référence (TDR) de l’étude.
Les points focaux du Fonds bleu pour le bassin du Congo et les membres de la société civile de la sous-région de l’Afrique centrale ont procédé au cours de cette rencontre à la validation technique des termes de référence de l’étude de pré-figuration du Fonds bleu pour le bassin du Congo.

À cette occasion, Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre du Tourisme et de l’environnement et coordinatrice technique de la Commission climat du bassin du Congo, a souligné dans son discours d’ouverture l’importance de cette réunion qui vient à point nommé dans la mesure où la validation technique par les membres du Comité ad hoc régional de ces termes de référencement permettra de créer un consensus autour des principaux résultats attendus de l’étude. Financée à hauteur de 500.000 dollars, comme le souligne Mme Soudan-Nonault, grâce à l’apport du PNUD, la coopération allemande (GIZ) et la coopération marocaine, cette étude de pré-configuration du Fonds bleu pour le bassin du Congo permettra d’asseoir les lignes directrices claires qui permettront au bureau d’étude désigné d’élaborer des propositions fiables, susceptibles d’éclairer la décision des Chefs d’État et de gouvernement des pays membres de la Commission climat du bassin du Congo. Le lancement de cette étude permettra également de pré-configurer le Fonds bleu pour le bassin du Congo, qui représente, comme le souligne Nezha El Ouafi, un outil opérationnel de la Commission du bassin du Congo, l’une des trois commissions créées ; rappelons-le, lors du sommet des Chefs d’État et de gouvernement africains tenu en novembre 2016 à Marrakech, en marge de la COP 22 et présidée actuellement par Denis Sassou Nguesso, Président de la République du Congo. S’agissant de l’importance de ce fonds, elle vient, comme le souligne Mme El Ouafi, du fait qu’il représente un instrument de financement d’un plan d’investissements de très grande envergure, «probablement le plus grand en Afrique et dans les pays du bassin du Congo», ajoute la ministre, visant la mise en place d’une feuille de route de la politique de développement durable de ce bassin. 

 

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