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Début de l'année internationale des récifs coralliens

Au cours des trois dernières décennies, la moitié du corail de la planète est morte sous l'effet de la hausse des températures de l'eau et de l'acidification des océans, indique le Programme des Nations unies pour l'environnement. La grande barrière de corail des Fidji a été désignée site Ramsar à l'amorce de 2018, année internationale pour les récifs coralliens.

Début de l'année internationale des récifs coralliens
L'archipel des Fidji abrite un grand nombre de barrières de corail et de lagons, de récifs frangeants et de récifs isolés.

«L'année internationale pour les récifs englobera la poursuite du développement et de la mise en œuvre de la recherche scientifique, la collaboration inter-organisationnelle et la prise de décision politique de haut niveau sur la question, qui seront mises en œuvre en 2018», indique le Programme des Nations unies pour l'environnement. Sur son portail électronique, l'ONU environnement rappelle que les principales menaces auxquelles font face les récifs coralliens sont la hausse des températures et l'acidification des océans, la pollution par les nutriments, les sédiments et les plastiques, ainsi que la surpêche et les pratiques de pêche destructrices. Dès l'amorce de l'année internationale des récifs coralliens, la grande barrière de corail des Fidji est désignée site Ramsar. La Convention sur les zones humides, du nom de la ville iranienne, est un traité intergouvernemental signé en 1971 et qui a pour mission la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, régionales et nationales et par la coopération
internationale, en tant que contribution à la réalisation du développement durable dans le monde entier. «Alors que les océans du monde sont sous pression à tous niveaux, les récifs coralliens se distinguent comme nécessitant une réponse internationale de toute urgence. Représentant un quart de la biodiversité des océans et assurant la vie et les moyens de subsistance de millions de personnes, les enjeux ne pourraient pas être plus élevés pour les coraux et l'humanité», a souligné Marco Lambertini, directeur général du WWF International. 

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