L’EIGSI affiche de grandes ambitions

Présente au Maroc depuis 2006, l’École française d'ingénieurs en génie des systèmes industriels (EIGSI) poursuit ses efforts visant, d’une part à renforcer davantage sa présence au Maroc et d’autre part à accompagner les étudiants dans la réussite de leur avenir professionnel. En marge d’une conférence tenue, récemment à Casablanca, l’établissement a partagé ses ambitions qui s’avèrent fortes et ambitieuses. Bien qu’elle ait été considérée en 2017 comme étant la première école d’ingénieurs française à obtenir l’accréditation à délivrer un diplôme français d’ingénieur sur un campus à l’étranger, l’EIGSI ambitionne aujourd’hui de «devenir une école d’ingénieurs pour le continent africain avec 50% d’étudiants venant de pays autres que le Maroc, d’avoir pas moins de 100 diplômés ingénieurs par an à l’horizon 2022 et d’ouvrir d’autres dominantes en lien avec les besoins du marché africain», souligne Youssef Benelmostafa, directeur du campus de Casablanca. Sur le volet de la formation, l’établissement annonce également son intention de lancer d’autres produits, notamment le master, le bachelor et la formation continue. Interrogé sur les raisons du 
choix du Maroc, le directeur du campus de Casablanca en révèle deux, à savoir une volonté de se développer à l’international avec un projet innovant et une attente des partenaires industriels français installés au Maroc. «Pour la France, être présent sur le continent africain dont la croissance annuelle est à 2 chiffres et où toutes les grandes entreprises françaises sont présentes est une nécessité», souligne Youssef Benelmostafa. Et d’ajouter que les entreprises françaises sont à la recherche d’ingénieurs connaissant les marchés locaux, les cultures du territoire et formés avec les principes de formation d’ingénieurs identiques à ceux pratiqués en France. 
Soulignons, par ailleurs, que l’établissement délivre actuellement deux diplômes. 
Outre le diplôme d’ingénieurs français, l’école est accréditée par le ministère de l’Enseignement supérieur. Elle a également déposé une demande pour la reconnaissance de son diplôme au Maroc en mars 2017.