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L'excédent tombe à 12 millions de barils en mars 2018

L’accord d’encadrement de la production de pétrole, en vigueur depuis janvier 2017, continue de donner ses fruits. L’excédent de production a considérablement diminué en un an, faisant repartir à la hausse les cours mondiaux.

L'excédent tombe à 12 millions  de barils en mars 2018
Ryad aimerait bien voir le baril remonter à 80 dollars, voire 100 dollars, selon des sources industrielles citées par Reuters.

Le désengorgement du marché pétrolier est pratiquement achevé. C’est ce qu’estime une commission technique mixte (JTC) regroupant des pays producteurs de l’Opep et d’autres extérieurs à l’organisation. L’information a été divulguée par deux sources au fait du dossier à l’agence Reuters. En effet, les stocks des pays développés présentaient en mars un excédent de 12 millions de barils par rapport à leur moyenne sur cinq ans, a dit l’une des sources, soit beaucoup moins qu’il y a un an. En janvier 2017, l’excédent était, pour rappel, de 340 millions de barils. L’accord d’encadrement de la production entré en vigueur en janvier 2017 a pour but de ramener les stocks des pays développés à leur moyenne sur cinq ans. 

Certains ministres du Pétrole estiment, par ailleurs, que d’autres paramètres devraient aussi être pris en compte. Malgré ces résultats probants, il ne semble pas que l’Arabie saoudite, premier exportateur pétrolier mondial, et ses alliés aient l’intention de dénoncer l’accord de réduction de la production. Ryad aimerait bien voir le baril remonter à 80 dollars, voire 100 dollars, selon des sources industrielles citées par Reuters, ce qui plaiderait pour le maintien d’un pacte prolongé jusqu’à la fin de l’année et qui fera l’objet d’un examen en juin de la part des parties prenantes. Peu de voix au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), appellent à une stratégie de sortie de l’accord. Il est surtout question d’instaurer de nouveaux paramètres d’évaluation des stocks pour jauger de la réussite de l’initiative et de la nécessité d’investir dans de nouvelles capacités de production pour parer à toute pénurie. Le sentiment est que les cours du brut ne sont pas encore assez hauts pour justifier des investissements sérieux. 

Le baril de Brent de la Mer du Nord évolue aux alentours de 74 dollars. Après cette réunion technique, une commission ministérielle mixte (JMMC) devrait se réunir à Djeddah pour examiner la question de la moyenne sur cinq ans, ceci alors que la commission technique mixte n’a pas encore fait de recommandation à ce sujet, ont noté les sources. Le secrétariat viennois de l’Opep sera chargé de préparer une étude reposant sur diverses hypothèses d’évolution des stocks, des fondamentaux du marché et des risques tels que d’éventuelles sanctions américaines contre l’Iran, estime l’une d’elles. 

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