Menée par le Centre marocain des études et des recherches sur l’entreprise sociale (CMERES), une étude sur la capacité du secteur coopératif à assurer l’inclusion socio-économique des femmes défavorisées a été présentée, mardi dernier, à Fès. L’étude en question tente d’apporter des éléments de réponse à la question de la capacité du secteur coopératif à créer des emplois décents et viables au profit des femmes issues de milieux défavorisés. Plus spécifiquement, la recherche, conduite dans le cadre d’un projet financé par l’ambassade de Grande Bretagne à Rabat, se propose de cerner quantitativement l’emploi coopératif féminin dans la région étudiée et d’identifier les caractéristiques intrinsèques de cet emploi, tant au sein que dans le cadre des coopératives (nature des emplois, leur stabilité, niveau des salaires ou revenus, sécurité, protection sociale). Selon le CMERES, les résultats de l’étude empirique, dans ses dimensions qualitative et quantitative, font état de l’existence d’emplois insuffisants, précaires, irréguliers, faiblement rémunérés et donc peu inclusifs. L’emploi des jeunes filles mineures est aussi un des résultats pertinents de cette recherche en parallèle avec l’inexistence d’un système de prévoyance sociale.
L’inclusion socioéconomique des femmes défavorisées manque de punch
Une étude sur la capacité du secteur coopératif à assurer l’inclusion socio-économique des femmes défavorisées, dans la région de Fès-Meknès, présentée mardi dernier à Fès, fait ressortir l’existence d’emplois insuffisants, précaires, irréguliers, faiblement rémunérés et peu inclusifs.
LE MATIN
|
01 Août 2018
À 17:30