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«La hausse des prix des produits alimentaires de base et des produits laitiers à travers le monde a largement compensé la baisse du prix des huiles végétales, entraînant ainsi une hausse des prix des denrées alimentaires dans le monde en février», rapporte l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et de l'agriculture (FAO) dans son rapport mensuel publié vendredi 2 mars. L'Indice FAO des prix des produits alimentaires a affiché une moyenne de 170,8 points en février, soit une hausse de 1,1% par rapport au mois dernier. L'Indice FAO, basé sur les échanges commerciaux mondiaux, regroupe les cinq produits alimentaires de base : sucre, produits laitiers, viandes, huiles et céréales. Pour ce dernier groupe, composé principalement du blé et du riz, l'indice a augmenté de 2,5%, les produits laitiers de 6,2% alors que celui des viandes n'a pas changé.
En revanche, l'Indice des huiles végétales a baissé de 3,1% et celui du sucre de 3,4%. La FAO a également publié le bulletin de l'offre et de la demande en céréales, dont «les premiers éléments indiquent une baisse probable de la production mondiale de blé cette année». La production mondiale de céréales s’établira à 2,642 milliards de tonnes, soit 2 millions de tonnes (moins de 1%) que lors de la saison 2016-2017. Pour ce même groupe alimentaire, le bulletin de la FAO prévoit une contraction des échanges mondiaux. Ces derniers devraient frôler les 405 millions de tonnes en 2017-2018, soit 1 million de tonnes (0,2%) en deçà du niveau de 2016‑2017. «Cette réévaluation est principalement due à l’augmentation des échanges de maïs au niveau mondial, qui compense amplement la baisse des exportations de blé vers l’Inde, le Japon et le Viet Nam», explique le bulletin. Au chapitre des stocks mondiaux, la FAO relève ses prévisions et qui devraient être de 14 millions de tonnes à la clôture des campagnes moisson de l'année en cours et devraient s'établir à 753 millions de tonnes. «Les stocks mondiaux de blé devraient atteindre un nouveau niveau record de 272,7 millions de tonnes, soit 9,2% de plus que lors de la campagne précédente. Les stocks mondiaux de céréales secondaires devraient également se hisser à un niveau record de 309,8 millions de tonnes, soit une hausse de près de 4 pour cent par rapport à leurs niveaux d’ouverture».
