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Le marché des villas prospère

Les prix des actifs immobiliers ont enregistré une baisse annuelle de 0,7% au troisième trimestre. Cette évolution reflète un recul de 0,6% pour le résidentiel et de 0,9% pour le foncier, selon l'indice calculé par Bank Al-Maghrib. En parallèle, les transactions ne décollent pas vraiment. Elles gagnent 0,3% sur un an. En revanche, le marché des villas prospère, les ventes ayant augmenté de 8% et les prix de 1,8%.

Le marché des villas prospère
Comme les villas, les ventes de maisons ont aussi progressé au 3e trimestre 2018.

Petite détente sur les prix de l’immobilier. Les derniers chiffres, publiés par Bank 
Al-Maghrib (BAM), montrent qu’au troisième trimestre, l’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) a reculé de 0,7% en glissement annuel. Le nombre des transactions affiche, lui, une légère augmentation de 0,3%. Par secteur, les prix du résidentiel ont diminué de 0,6%, suite notamment à une régression de 1,1% des prix des appartements. En revanche, ceux des maisons et des villas ont connu des progressions respectives de 0,4% et 1,8%. Cette évolution est accompagnée par une baisse de 1% des transactions dans le résidentiel, «attribuable à la diminution de 1,7% pour les appartements. À l’inverse, les ventes de maisons et de villas ont augmenté de 10 et de 8% respectivement». 
S’agissant des biens à usage professionnel, les prix ont gagné de 1%, suite à l’accroissement de 3,8% pour les locaux commerciaux. Les prix des bureaux ont, en revanche, cédé 9,7%. En ce qui concerne les transactions, elles ont crû de 1,5%, tirées essentiellement par la hausse de 14,8% des ventes de bureaux. Celles des locaux commerciaux ont, par contre, diminué de 0,4%. Pour ce qui est du foncier, les prix ont enregistré une baisse de 0,9% alors que le nombre de transactions s’est accru de 4,7%.

Concernant le marché immobilier par villes, les plus importantes évolutions ont été enregistrées à Oujda et Marrakech, en glissement trimestriel. À Oujda, les prix ont grimpé de 4,8% au moment où les transactions ont bondi de 20%. À Marrakech, en revanche, les prix ont baissé de 3,7%, en liaison essentiellement avec la régression de 6,6% pour le foncier. Cependant, le volume des transactions a chuté de 10,7%, reflétant des baisses de 38,2% pour les ventes de terrains et de 6,6% pour les biens professionnels. Les transactions portant sur les appartements ont, à l’inverse, augmenté de 13,4%.
Au niveau de Casablanca, l’IPAI a quasiment marqué une pause (+0,2%), avec toutefois, une hausse de 7,6% des prix du foncier. En parallèle, le nombre de transactions immobilières s'est replié de 10,7% traduisant des reculs des ventes de toutes les catégories d’actifs (-9,6% pour les appartements, - 12,8% pour les terrains et - 18,5% pour les biens à usage professionnel). Pour la ville de Rabat, les prix ont marqué une hausse de 2,7%, portée notamment par une augmentation de 1,5% de ceux des appartements. Ceux du foncier affichent une perte de 5,3%. Quant aux ventes, Rabat enregistre un recul de 6,7% des transactions globales. 
À noter qu’à Tanger, le nombre de transactions s’est accru de 19,3%, reflétant les hausses des ventes de 18,5% pour les appartements, de 12,5% pour le foncier et de 27,1% pour les biens professionnels. Quant aux prix, ils ont légèrement reculé de 0,2% sur le marché tangérois. 

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