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Marsa Maroc améliore sa rentabilité de 3,3% en 2017

Le redressement fiscal de Marsa Maroc, d'un montant de 88,7 millions de DH, aura plombé les comptes de l'entreprise en 2017. Après une croissance de 18% en 2016, son chiffre d'affaires a marqué le pas l'année dernière, s'établissant à 2,554 milliards de DH. En revanche, son RNPG s'est amélioré de 3,3%.

Marsa Maroc améliore sa rentabilité de 3,3% en 2017
En 2017, le trafic global de Marsa Maroc s'est établi à 36,1 millions de tonnes, en léger repli de 0,6% sur un an.

Résultats mitigés pour Marsa Maroc en 2017. L’entreprise d'exploitation portuaire a vu son chiffre d’affaires légèrement reculer de 0,5% sur un an, passant de 2,567 milliards à 2,554 milliards de DH. Ce tassement intervient toutefois après une croissance de 18% en 2016. Le bénéfice net part du groupe a, quant à lui, progressé de 3,3% à 599 millions de DH, contre 580 millions une année auparavant. En revanche, le résultat d’exploitation a baissé à 761 millions de DH, soit une contraction de 8,3% «sous l’effet de nouvelles charges de fonctionnement et des dotations aux amortissements des filiales dont les concessions ont démarré lors du dernier trimestre de 2016». Le bénéfice non courant a, lui, atteint 115 millions de DH, contre 28 millions l’année précédente. Cette évolution s’explique par une reprise de provision de 197 millions suite à la modification des cotisations patronales auprès de la mutuelle (MODEP) avec maintien du même niveau de prestations pour les actifs et la retraite. Mais aussi par le contrôle fiscal portant sur les exercices 2013, 2014 et 2015 dont a fait l’objet la dernière recrue de la Bourse de Casablanca et qui a été dénoué en décembre de l’année dernière par le paiement d’un montant définitif et irrévocable de 88,7 millions de DH. 
Sur le plan commercial, le trafic global de Marsa Maroc a fait pratiquement du surplace (-0,6%) s'établissant à 36,1 millions de tonnes. «Cette performance est due à la bonne tenue des engrais, du clinker et de la barytine, notamment», explique l'entreprise dans sa communication financière.
Dans le détail, le trafic import/export des conteneurs s’est établi à 832.000 EVP (équivalent vingt pieds), contre 819.000 EVP en 2016, soit une hausse de 1,5%. Par ailleurs, le trafic des vracs solides et des marchandises conventionnelles a fléchi de 2,3% à 17,5 millions de tonnes, tandis que celui des céréales manutentionnées s’est contracté de 1,2 million de tonnes «suite à la bonne récolte agricole réalisée en 2017». Enfin, le trafic de vracs liquides a accusé un repli de 2,5% à cause de l’entrée en activité de nouveaux opérateurs de terminaux pétroliers aux ports de Jorf Lasfar et Tanger Med. 
 À noter que le conseil d'administration proposera à l'AGO la distribution d’un dividende de 10,7 DH par action, dont 8 DH à titre ordinaire compte tenu des résultats réalisés en 2017, et 2,7 DH à titre exceptionnel.

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