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Les médecins du secteur public appellent à une grève jeudi et vendredi

Une nouvelle grève est annoncée ces jeudi et vendredi dans les établissements de la santé publique. L’arrêt de travail concernera l'ensemble des établissements de santé publics du Royaume, à l'exception des urgences et des services vitaux. Organisé à l’appel du Syndicat indépendant des médecins du secteur public, ce débrayage sera par ailleurs accompagné d’une série de protestations prévues dans le cadre de la quatrième étape du combat des médecins pour faire aboutir de leurs revendications.

Les médecins du secteur public appellent à une grève jeudi et vendredi

Après avoir observé une grève lundi dernier, les médecins, les pharmaciens et les chirurgiens-dentistes du secteur public appellent à une nouvelle grève ces jeudi et vendredi. Tous les établissements de soin publics seront donc paralysés, à l’exception des urgences et des services vitaux. Cette grève de deux jours, qui sera observée à l’appel du Syndicat indépendant des médecins du secteur public, représentera ainsi la deuxième grève organisée en une seule semaine. Les médecins sont en grogne et ne le cachent pas. En effet, même si les blouses blanches se sont réunies avec le ministre de la Santé, Anas Doukkali, elles ne décolèrent pas et choisissent de continuer les protestations et de multiplier les débrayages pour attirer l’attention sur leur cahier revendicatif.
D’après le président du Syndicat indépendant des médecins du secteur public, Alaoui Montadar, ces trois grèves s’inscrivent dans la quatrième étape de la lutte menée par les médecins pour faire aboutir de leurs revendications. Il sera question au cours de cette période de poursuivre la collecte des démissions collectives, parallèlement à l’organisation, mercredi prochain, d’une journée de deuil qui sera marquée par le port d’une blouse noire par les médecins.
Il s'agira par ailleurs, annoncent les médecins, de la poursuite du boycott de certains services, comme l’autopsie médico-légale et les campagnes de visites médicales en milieu scolaire, en raison de l’absence du seuil minimum des conditions médicales et administratives nécessaires pour la réussite de cette opération, indique M. Montadar. Il est également prévu de poursuivre le boycott des tâches administratives non médicales. Selon M. Montadar, ces différentes formes de protestation reflètent la situation de crise que traverse le secteur de la santé au Maroc et le malaise de plus en plus palpable chez les professionnels. S’agissant des revendications des médecins du secteur public, elles portent essentiellement sur l’amélioration des conditions d'accueil et de travail en dotant les hôpitaux en équipements et en moyens logistiques nécessaires pour un meilleur traitement des cas urgents et un meilleur encadrement des malades ainsi que l’octroi de l’équivalence entre le doctorat en médecine et le doctorat d’État. Une mesure qui permettra aux médecins de profiter de l’indice salarial 509 et d'avancer dans l'échelle salariale. Enfin, les médecins revendiquent une amélioration de leurs conditions sociales. 

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