Connexion
Vendredi 5 janvier, «Le Matin» avait rendez-vous avec le jeune pilote marocain Michael Benyahia qui participera le 13 janvier aux rookies tests de Marrakech E-Prix sur le circuit Moulay El Hassan. Serein et détendu, Benyahia s’est confié sur sa saison fantastique et sur sa participation au Marrakech E-Prix. «C’était une saison magnifique, puisque j’ai pu remporter le titre du Champion d’Europe NEC de Formule Renault. C’était difficile parce que lors de la dernière course, la différence de points était minime. Mais j’ai pu m’imposer à Hockenheim, devant mon principal concurrent. Si j’avais terminé deuxième derrière lui, il aurait remporté le titre. Donc, ça s’est finalement bien terminé pour moi», nous a-t-il. Concernant sa prochaine participation au Marrakech E-Prix, Benyahia a souligné qu’il est «très enthousiaste à l’approche du rendez-vous. La monoplace de Formule E est très difficile comme voiture. J’espère être en mesure de pouvoir mettre à profit tout ce que j’ai appris. Mais je ne vous cache pas que je suis un peu nerveux aussi». Et de poursuivre : «Je suis tout à fait conscient de la chance qui m’est offerte. La Formula E est un championnat au développement exponentiel. De ce fait, les volants sont rares. C’est donc une très grande fierté de concourir à Marrakech dans mon pays d’origine, où j’ai de grands soutiens». Revenant sur sa jeune carrière, Michael Benyahia a assuré qu’il avait commencé trop jeune : «J’ai commencé à l’âge de 4 ans avec le karting. Puis, j’ai commencé à être pilote automobile à l’âge de 14 ans, en faisant deux saisons en Formule 4 et j’ai terminé à la troisième place au championnat français de Formule 4 en 2016. L’année dernière, j’ai remporté le titre lors du championnat Formule Renault 2.0 NEC. Puis, en septembre l’écurie Venturi m’a engagé en tant que pilote de développement. Donc j’essaie de tout apprendre à propos de la monoplace, en espérant que la saison prochaine je puisse devenir un pilote à part entière chez Venturi».
Karim Benyahia «à part le soutien de la Marocaine des jeux, On n’a aucune autre aide»
Pour arriver à ce niveau, on a fait énormément de sacrifice. Le sport automobile est un sport qui demande beaucoup de moyens et beaucoup de volonté du petit (NDLR Michael). Il a parcouru beaucoup d’étapes puisqu’il a débuté à l’âge de quatre ans au karting. Il est devenu ensuite pilote à 14 ans. Quand il était jeune, j’arrivais à tout financer moi-même. Mais maintenant, la concurrence se fait avec des pays. Il n’y a que 20 volants disponibles et chaque pays veut inscrire son propre pilote. à part le soutien de la Marocaine des jeux, On n’a pas aucun autre soutien. à ce niveau-là, on doit avoir des partenaires parce que tout le monde en tirera bénéfice.
Le Maroc est fabricant de voitures. S.M le Roi Mohammed VI que Dieu le glorifie a une vision claire pour le développement des énergies renouvelables. La Formula E est un championnat au développement exponentiel. J’espère que les pouvoirs publics nous apportent leur soutien.
