Nouvelle technique de greffe capillaire

Stress, ménopause, ou terrain héréditaire… on peut se retrouver facilement avec un capital cheveu calamiteux. Selon Dr Alami, la perte de cheveux se remarque à partir de 30 ou 35 ans. Elle est en général d’origine génétique. C’est ce qu’on appelle l’alopécie androgénétique. «À partir de 50 ans, un homme sur deux perdra ses cheveux», explique Mohamed Alami. Si l'alopécie n’est pas dangereuse pour la santé, son préjudice est surtout esthétique. La chute de cheveux peut être source d'un mal-être ou d'un manque d'estime de soi.
Selon notre spécialiste, il existe aujourd’hui plusieurs techniques de greffe capillaire qui permettent de faire face à ce problème. «La greffe capillaire consiste à transférer des cheveux qui existent sur la colonne hippocratique au niveau de l’arrière de la tête vers l’avant de la tête», explique Dr Alami. Cette méthode permet aux femmes ou aux hommes qui sont dégarnis de restaurer leur chevelure. Selon le spécialiste dans la greffe folliculaire, il y a plusieurs techniques de greffe capillaire, la plus connue actuellement étant la FUE (Follicular Unit Extraction) ou technique d'extraction des follicules un par un. Elle consiste de prendre chaque cheveu de l’arrière et de le remettre de façon à ce qu’il puisse donner un aspect acceptable naturel. «Cette méthode n’est pas douloureuse et ne laisse pas de cicatrices comme les bandelettes adoptées auparavant. Elle a un résultat bluffant et on ne peut pas identifier une personne qui a fait une greffe capillaire», souligne Dr Alami.
Outre l’absence de trace visible à l’œil nu au niveau de la zone de prélèvement, la FUE permet d’élargir la zone donneuse de prélèvement de 30 à 50% dans les zones temporales, zones où le prélèvement de bandelettes n'est pas possible. L’utilisation en FUE des zones hautes et basses de la région occipitale élargit également la zone donneuse et donc accroît le nombre de greffes de cheveux possible. L’intervention se déroule sous anesthésie locale avec sédatif et dure de 5 à 8 h, en fonction du nombre d’unités folliculaires (UF) prélevées (de 1.000 à 2.200 UF soit de 3.000 à 6.000 cheveux).