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Une nouvelle ligne de l’histoire du football espagnol a été écrite dimanche au Grand Stade de Tanger, lorsque le FC Barcelone s’est adjugé son 13e titre de Supercoupe d’Espagne, disputée face au Séville FC, pour la première fois en une finale à match unique et en dehors du territoire espagnol. Devant près de 35.000 spectateurs, dont une majorité écrasante arborait les couleurs Blaugrana, ce sont pourtant les Andalous qui mènent à la marque après seulement 9 minutes de jeu. Un ballon mal négocié par la défense inédite du Barça profite à Pablo Sarabia qui bat Marc André Ter Stegen d’un excellent tir enroulé. Au lieu de plonger dans le silence, les aficionados du Barça ont continué d’encourager les leurs. Les joueurs, quant à eux, ont poursuivi leur domination avec comme objectif de rétablir la parité.
Dembélé, Piqué et Ter Stergen sauvent le Barça
Le but de l’égalisation arrive au meilleur moment. Un coup franc de Messi est repoussé sur la ligne par le gardien de but sévillan aidé par le poteau. Gerard Piqué, qui avait beaucoup à se reprocher sur le but sévillan, n’a plus qu’à pousser la gonfle dans les filets. Après la pause, le Barça reconduit la même configuration que lors de la première mi-temps. Le milieu de terrain des Catalans domine les débats, alors que Séville espère obtenir un nouveau but en exploitant la rapidité de joueurs comme Jesus Navas.
À un quart d’heure du terme du match, c’est Ousmane Dembelé qui signe la délivrance pour le Barça. L’international français récupère le ballon de Messi et décoche un tir surpuissant du pied droit, imparable pour le keeper sévillan. Les Andalous disposent d’une opportunité pour égaliser, mais Wissam Ben Yedder manque le pénalty accordé par l’arbitre Del Cerro Grande et envoie le ballon directement dans les mains de Ter Stegen.
Quatre défaites pour Séville face au Barça
Bien qu’il ait rendu hommage à son slogan «nunca nos rendimos» (nous ne nous rendons jamais), Séville devient le finaliste qui s’est incliné le plus de fois face au même rival, avec 4 finales perdues face aux Catalans. La saison footballistique espagnole peut commencer.
L'organisation, véritable point noir de la soirée
Attendu non seulement au Maroc, mais aussi en Espagne et dans le monde entier, le match de la Supercoupe d’Espagne a régalé au niveau du jeu. Mais l’organisation a été entachée de plusieurs couacs, qui auraient pu être aisément évités. Du «VIP» qui tente de forcer Messi à prendre un selfie avec lui, aux entrées du stade submergées par des supporters en désarroi, des incidents qui ont terni cette grande affiche du football espagnol. Pis encore, en ville, rien n’indiquait qu’un événement planétaire se déroulait dans la ville du Détroit, aucune compagne d'affichage pour ce match n'ayant été lancée. Et sans la passion des Tangérois pour le ballon rond, le match historique serait passé inaperçu. Il convient de signaler les efforts consentis par le personnel de la Fédération et les bénévoles, noyés cependant dans l’absence de stratégie, ou du moins estompés par le souci de sécurité parfois exagéré. La preuve, les joueurs du Barça étaient entourés d’une horde d’hommes en costumes noirs qui ont même empêché les photographes d'immortaliser la liesse des joueurs du Barça après leur sacre.
