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Des peintures et des photographies pour célébrer la Journée internationale de la douane

Dans le cadre de la Journée internationale de la douane, fêtée le 26 janvier, plusieurs activités étaient au rendez-vous de cette célébration annuelle, notamment la double exposition ayant réuni les œuvres de l’artiste-peintre Abdellah Yacoubi et les photographies du douanier Abdellah Mira, au siège de la Douane à Rabat. Ces deux prestations plastiques, qui se poursuivront jusqu’au 28 janvier, ont été très appréciées par le public lors de leur vernissage, et ce, en présence de Nabil Lakhdar, directeur général de l’Administration des douanes et impôts indirects.

Une initiative louable de la part de l’Administration des douanes et impôts indirects, qui met en valeur l’intérêt que porte cet organisme à l’art et la culture. «Cette exposition incarne bien la fonction que remplit cette administration à sa manière», comme l’indique le peintre Yacoubi qui n’a pas manqué, dans sa déclaration, de rappeler le contenu du Discours Royal de la Fête du Trône de l’année 2014, dans lequel S.M. le Roi a réaffirmé le rôle principal de la Douane dans la sauvegarde du patrimoine immatériel. C’est le cas de cet événement auquel ont été conviés deux artistes, un peintre et un photographe, pour souligner l’engagement effectif de l’Administration des douanes et impôts indirects dans ce processus de sauvegarde artistique et patrimoniale qui constitue pour cet organisme une partie incontournable de la programmation de chaque année. Quant au choix de ces deux artistes, il faut dire qu’il n’a pas été fortuit. Car, il met bien en évidence que le travail de douanier peut être compatible avec l’univers artistique, sachant que le photographe Abdellah Mira, lui-même douanier, est chef de service à Marrakech. Mais, l’exercice de sa fonction ne l’a jamais dissuadé de réaliser sa passion pour la photographie qui l’a accompagnée depuis son jeune âge, à travers laquelle il immortalise des traditions et coutumes marocaines. Aujourd’hui, sa participation à cet événement est un grand honneur pour l’Administration des douanes et impôts indirects. Par ailleurs, l’exposition de l’artiste Abdellah Yacoubi a eu beaucoup d’impact sur cet événement, sachant que ce peintre n’est plus à présenter, vu son brillant parcours depuis qu’il a adhéré à l’univers plastique. 

Son odyssée a commencé à l’âge de 15 ans, où il a décroché le Prix du concours national de dessin, organisé par la Fédération des œuvres laïques au Maroc. Son travail professionnel et sa recherche profonde, ainsi que sa grande sensibilité ont valu à ses œuvres de se trouver dans des centres d’art à Casablanca, dans des collections privées en Europe, dans les pays arabes et au Maroc, notamment celles de la Famille Royale marocaine et de la Grande-Bretagne. Il devient ainsi l’un des peintres les plus titrés du Royaume. Dans une analyse de son œuvre, le critique d’art Henri Fabiaire évoque la chance de cet artiste créateur de verser d’emblée dans l’universalisme, tout en puisant sa matière dans le terroir, à travers des couleurs nuancées, souvent chaudes, avec des alliages condensés, des clins d’œil figuratifs au patrimoine architectural et artisanal, une maîtrise de la perspective, des paysages allégoriques. 
«À travers ses personnages, Yacoubi s’approprie un art typique de la condition humaine dont il suggère la sentimentalité et affine par la couleur les connotations. On pourrait se demander si ces personnages ainsi rendus, une fois pris à part, ne sont pas les acteurs symboliques de quelque tragédie et que les accessoires plastiques qui les accompagnent (parapluies) ne sont là que pour divertir, autrement dit détourner l’attention». Ainsi, ce «Chevalier du Wissam du Trône» continue d’impressionner avec ses œuvres qui marquent le tracé d’une vie ou signent l’apologie d’un caractère créatif. 

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