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Un pilier de la nouvelle réforme de l’éducation

L’enseignement préscolaire est indispensable pour la croissance physique, mentale et spirituelle des enfants afin qu'ils puissent acquérir leur autonomie, réussir leur construction sociale et développer leur capacité à apprendre. Afin de généraliser l’enseignement préscolaire, le ministère a lancé dernièrement un programme national.

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Convaincu de l’importance du rôle de l'enseignement préscolaire dans l'équité et l'égalité des chances en matière d'accès à l'éducation, le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a lancé, en juillet dernier, le Programme national de généralisation et de développement du préscolaire, initié sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, sous le signe «Notre avenir n’attend pas». 
Ce programme, mis en place en partenariat avec l’Unicef et la Fondation BMCE, vise à garantir la scolarisation préscolaire à environ 700.000 enfants annuellement à l'horizon 2027-2028. Il a également pour objectifs la création et l'aménagement de plus de 57.000 salles de classe durant les dix prochaines années, la mobilisation de quelque 56.000 éducateurs, outre la formation et l'habilitation de 27.000 éducateurs actifs et le réaménagement des espaces de l'enseignement préscolaire traditionnel qui accueillent plus de 460.000 enfants.
Saïd Amzazi, ministre de l'Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, qui avait présenté ce programme lors de son lancement le 18 juillet dernier, a noté qu’il s'appuie sur une vision globale visant à surmonter les obstacles et les dysfonctionnements que connaît ce domaine et à promouvoir la généralisation et le développement de ce type d'enseignement, conformément à des normes et des critères nationaux unifiés. Le ministre a également affirmé que son département poursuivait ses efforts pour faire de l'enseignement préscolaire une des responsabilités de l'État. Il a d’ailleurs signé plusieurs accords de partenariat avec des représentants de collectivités territoriales, des partenaires socio-économiques, des acteurs de la société civile et du secteur privé, afin de contribuer au développement et à la généralisation de l’enseignement préscolaire dans le Royaume.
Par ailleurs, M. Amzazi a annoncé dernièrement le lancement d'une licence professionnelle dédiée aux futurs enseignants du préscolaire et a assuré qu’il y aura davantage de contrôle sur les établissements du préscolaire et que l’ouverture de ces établissements serait soumise à des autorisations délivrées selon des conditions rigoureuses. 
Rappelons que les objectifs de ce programme national, dont la mise en œuvre a nécessité une enveloppe budgétaire de 30 milliards de dirhams, s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la Vision stratégique 2015-2030 du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, qui a érigé l’enseignement scolaire en tant que deuxième levier stratégique de la réforme.
Ils sont également en harmonie avec les Directives Royales en matière d’éducation et de formation, qui appellent à la mise en place d’un système éducatif performant, équitable et généralisé, et soulignent la nécessité d’une mobilisation nationale efficace des différents acteurs institutionnels et privés autour des chantiers de la réforme. En effet, l’importance accordée à ce secteur a été illustrée dans le discours du Trône de cette année dans lequel le Souverain a insisté sur le préscolaire en tant que l’une des mesures d’urgence pour donner une impulsion vigoureuse aux programmes d’appui à la scolarisation et de lutte contre la déperdition scolaire.

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