Les examens du baccalauréat pour la session ordinaire de juin 2018 se sont passés dans de bonnes conditions permettant ainsi à 187.138 jeunes candidats de décrocher le précieux sésame qui leur ouvrira la voie vers le monde des études supérieures. En plus du taux de réussite élevé de 57,36% enregistré cette année contre 50,28% en 2017, cette année le nombre de candidats ayant obtenu une mention s'est élevé à 92.771, soit 49,58% du total qui peuvent prétendre avec succès à la majorité des grandes écoles de l’enseignement supérieur.
Il est à noter que le taux de réussite pour les filières scientifique et technique a atteint 60,74%, soit 125.380 bacheliers. Pour les filières littéraires, le taux est de 51,81%, soit 61.023 bacheliers. Pour les sections internationales, le taux de réussite a atteint 96,24% (173.325 lauréats) et 24,92% chez les candidats libres (12.128 bacheliers).
Cette année a également été marquée par l’adaptation des épreuves du baccalauréat aux élèves en situation de handicap. En plus des candidats non voyants et malvoyants pour qui ces épreuves étaient déjà adaptées les années précédentes, les élèves sourds-muets, autistes ou souffrants de handicap mental ont pu passer cette année l'examen régional pour la première année du baccalauréat et l’examen national de la deuxième année du baccalauréat. Ils ont passé des épreuves spécifiques, respectant leur infirmité, se basant sur les sujets des examens nationaux et régionaux du baccalauréat. 77,91% des candidats à besoins spécifiques ont réussi leur épreuve. En outre, l'Organisation alaouite pour la protection des aveugles au Maroc (OAPAM) a affirmé que le taux de réussite des non et mal voyants aux examens du baccalauréat, a atteint 84,78% au niveau national, soit 78 candidats sur 92, tandis que le nombre des candidats libres ayant validé leurs épreuves a atteint 14, sur 23 au niveau des régions de Rabat-Salé-Kénitra et Casablanca-Settat. Cette session s'est également caractérisée par la poursuite de la mise en œuvre des procédures, décidées par le ministère de l’Éducation nationale, visant à réduire les cas de fraude, ce qui a réellement porté ses fruits puisque seuls 1.621 cas ont été enregistrés lors des épreuves de cette session contre 2.091 lors des épreuves de la même session de l'année 2017, soit une baisse significative de moins 22,48%. Rappelons que des mesures draconiennes ont ainsi été mises en place pour prévenir toute tentative de tricherie lors des examens et éviter la reproduction de l’épisode de la fuite des examens qui s’est produite en juin 2015.