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Premiers signes d’apaisement entre le ministère et les médecins du secteur public

Le ministère de la Santé a enfin accepté d'engager le dialogue avec le Syndicat indépendant des médecins du secteur public. Anas Doukkali a tenu, en fin de semaine dernière, une réunion avec les représentants de ce syndicat. Principal sujet à l’ordre du jour, la discussion des points inscrits dans leur cahier revendicatif. La réunion semble avoir été fructueuse puisque plusieurs revendications seront bientôt satisfaites, selon le procès-verbal signé entre les deux parties.

Premiers signes d’apaisement entre le ministère  et les médecins du secteur public

Il semble que la décision de démission collective déposée récemment par les 130 médecins du secteur public ait porté ses fruits. En effet, le ministère de la Santé semble avoir enfin accepté d'engager un dialogue avec les blouses blanches après plus d'une année de protestation et pas moins de 18 grèves générales ayant paralysé les établissements de santé publics, à l'exception des urgences et des services vitaux. En effet, vendredi dernier dans l'après-midi, le chef du département de la Santé, Anass Doukkali, a reçu les représentants du Syndicat indépendant des médecins du secteur public. L'objet de la rencontrer était d'examiner le cahier revendicatif défendu par les médecins. Parmi les points inscrits à l'ordre du jour et qui ont fait l'objet de discussions figurent donc l'intégration de l'indice salarial 509 et le rééchelonnement en fonction de cette équivalence. Les négociations ont en outre porté sur l’amélioration des conditions d'accueil et de travail en dotant les hôpitaux de l'équipement et des moyens logistiques nécessaires pour un meilleur traitement des cas urgents et un meilleur encadrement des malades, ainsi que l'augmentation du nombre de postes de résidents et de médecins internes. Il a également été question d'examiner la reconsidération de la valeur de la médecine générale comme une spécialité au sein du système sanitaire, ainsi que de la santé familiale et de la révision du décret relatif à la garde.
Ainsi, les deux parties se sont accordées, après la discussion des différents points inscrits à l'ordre du jour, sur l'institution du dialogue social et la mise en place une commission composée de six représentants du ministère et six autres du syndicat. Ce nouvel organe sera chargé du suivi et de la mise en œuvre des points approuvés ainsi que de l'identification des doléances prioritaires à traiter, notamment la mise en place de deux nouvelles échelles et l'augmentation des indemnités relatives à la garde. Par ailleurs, il a été décider de contacter le Chef du gouvernement pour avoir son aval sur les questions d'ordre financier.
Il convient de souligner que cet accord intervient une semaine seulement après le démarrage de la semaine de protestation qui a été organisée du 15 au 21 octobre et baptisée «la semaine de la colère». Cette semaine, qui a connu le dépôt de 130 démissions dans la seule région de Casablanca-Settat, a été également marquée par le boycott de plusieurs activités par les médecins du secteur public, comme l’autopsie médico-légale et les campagnes de visites médicales en milieu scolaire, pour absence du seuil minimum des conditions médicales et administratives nécessaires pour la réussite de cette opération. 

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