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«La reconnaissance des diplômes de l’UPF traduit le niveau élevé et la qualité des formations que nous dispensons»

Une attention particulière est portée par l’Université privée de Fès (UPF) à la qualité de l’enseignement pour la maintenir au niveau des standards et des normes internationaux. Dans ce cadre, l’UPF a développé son offre de formation par des filières novatrices et adaptées pour accompagner les différentes stratégies de développement et les efforts des différents opérateurs économiques nationaux et régionaux. Le point avec Mohamed Aziz Lahlou, président de l’UPF.

«La reconnaissance des diplômes de l’UPF traduit le niveau élevé  et la qualité des formations que nous dispensons»

Le Matin : L'Université privée de Fès vient d'obtenir la reconnaissance par l’État. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
Mohamed Aziz Lahlou :
La reconnaissance par l’État, acquise récemment par notre université, est une étape historique pour nous. Elle permet de rapprocher davantage notre université de l’université publique et de valoriser l’excellence académique. En effet, la reconnaissance des diplômes de l’UPF traduit le niveau élevé et la qualité des formations que nous dispensons, et permettra désormais à nos lauréats de bénéficier des mêmes droits que ceux du secteur public, notamment pour poursuivre leurs études en Master ou en Doctorat dans les universités publiques, mais aussi pour accéder aux professions réglementées ou à la fonction publique, une fois leur diplôme en poche.
Par ailleurs, la reconnaissance de l’UPF par l’État valide le plan d’action du projet de développement de notre université et nous engage davantage dans notre processus de développement touchant aux différents aspects aussi bien de la formation, de la recherche que de la gouvernance. De plus, notre nouveau statut nous permettra de nous positionner dans l’espace national et international de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, en nous permettant la prospection de nouveaux horizons et l’ouverture de nouvelles opportunités de partenariat et de coopération. Notons aussi que ce label conforte l’image de notre université et renforce notre notoriété et notre crédibilité tout en attestant la qualité de notre offre de formation, qualité qu’il faudra maintenir au niveau des standards et des normes internationaux et dont l’Université privée de Fès sera comptable vis-à-vis des pouvoirs publics et des partenaires.

Quels sont les atouts de la formation au sein de l’UPF ?
Aujourd’hui, l’UPF offre une vingtaine de formations (Ingénieur, Licences et Masters) dans sa Faculté des sciences de l’ingénieur, sa Fès Business School, et son École supérieure des métiers de l’architecture et du bâtiment. Enracinée dans son milieu et à l’écoute de ses besoins, soucieuse de participer au développement de sa région, tenue de s’adapter au Maroc moderne et aux évolutions permanentes de la connaissance, l’UPF veille à la formation de cadres de haut niveau adaptés aux besoins aussi bien de la région que du pays, par l’actualisation du contenu et des méthodes de formation par la création d’une dynamique d’adaptation de la formation universitaire à l’évolution rapide du contexte social et économique et par une recherche scientifique utile répondant aux besoins et aux attentes des différents acteurs socioéconomique.
Dans ce sens, l’adaptation de l’offre de formation de l’UPF à ces nouvelles donnes a été initiée par la mise en place de nouvelles filières, toutes accréditées, comme le «Génie des énergies renouvelables et Systèmes énergétiques» qui vise à former des ingénieurs capables de répondre aux enjeux liés à la transition énergétique de notre pays, la formation d’ingénieur en systèmes d’information et la transformation digitale, ingénieur opérationnel dans les big data, l’internet des objets et la blockchain, mais également l’ingénieur en urbanisme, le master en droit des affaires et le droit notarial. Nous comptons aussi démarrer de nouvelles formations très prisées par les opérateurs telles que la supplychain, le Lean manufacturing, les Systèmes embarqués dans l'aéronautique et l'automobile. Par ailleurs, tout un programme d’accompagnement pour l’insertion professionnelle et le renforcement de l’employabilité est déployé au sein de notre université à travers des actions consistant notamment à renforcer les Soft Skills de nos étudiants tout au long du cursus, et à offrir des formations continues qualifiantes pour les diplômés. Ce programme se concrétise aussi par la mise en place d’une structure de suivi de l’insertion des lauréats de l’université pour recueillir les informations utiles sur les premiers emplois, la durée de la recherche du travail ainsi que les observations sur le degré de compatibilité entre la formation reçue et les compétences demandées.

Comment alignez-vous votre stratégie de formation avec celle de développement national ?
Nous tenons tout d’abord à ce que nos programmes – enseignement, recherche et formation continue – soient conçus compte tenu du rôle à jouer par l’université dans l’accompagnement à la fois des différentes stratégies de développement du pays et des efforts des différents agents économiques nationaux et régionaux. Et au niveau de la conception, nous nous référons à un benchmarking des disciplines tout en précisant les compétences à acquérir au cours et au terme de chaque formation. Ensuite, nous développons nos méthodes d’enseignement, sous leurs aspects à la fois pédagogique et didactique, en ayant recours aux techniques et aux outils les plus modernes et les plus performants. La mise en œuvre de ces actions s’appuie sur des ressources humaines de qualité que nous accompagnons par des programmes de formation adaptés qui touchent aux aspects de la maîtrise de la pédagogie et des diverses formes de la communication, des activités d’apprentissage et de l’évaluation, etc. Nous veillons aussi sur la complémentarité constructive entre nos propres ressources en encadrement pédagogique et les praticiens des secteurs concernés qui mettent à contribution leurs savoirs et expertises au service de l’UPF.

Sur le volet de l’insertion professionnelle, quelle est la démarche que vous adoptez pour promouvoir l’employabilité des lauréats ?
Notre approche dans ce cadre est basée sur l’équilibre entre l’ancrage de l’université dans son territoire et l’aspiration au rayonnement international. Ainsi, l’UPF multiplie les contacts et les relations avec tous les acteurs du monde académique et professionnel et mène des partenariats étroits. Ainsi, nous avons pu développer des réseaux de partenariats économiques avec de plus de 40 opérateurs nationaux et internationaux, ouvrant à nos étudiants la possibilité de se frotter au monde de l’entreprise durant des périodes de stage qui peuvent aller jusqu’à 10 mois cumulés durant tout le cursus. Afin d’assurer à la fois une insertion rapide à nos lauréats et des cadres immédiatement fonctionnels au sein de l’entreprise, nous restons ouverts sur tous les acteurs socio-économiques en leur offrant le statut de membres du Conseil de l’université afin d’imprégner le fonctionnement même de l’université et de participer aux prises des décisions quant à l’orientation et au développement de l’offre de formation de l’UPF. D’autre part les partenariats à l’international constituent aussi un atout considérable pour nos étudiants et dans ce cadre notre ouverture à l’international est menée via une stratégie qui vise :
• La priorisation et le renforcement des programmes actuels de coopération avec des universités de plusieurs pays et aussi avec des organismes internationaux.
• La création de réseaux, levier de participation aux programmes internationaux qui nous permet participer activement dans les appels à projets en matière de formation et de recherche (Erasmus+, H2020, Solar Decathlon…).
• La mobilité des étudiants et des enseignants et aussi le développement de doubles diplômes.

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