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Dans ce drame psychologique, on cherche le tueur de la soprano Samira. Cette femme de la quarantaine est une chanteuse lyrique qui mène une vie d’artiste intense. Un jour, elle est retrouvée morte dans son cabanon de plage. La police conclut à un suicide. Son mari, Omar, chef du service de psychiatrie dans l’hôpital de la ville est très malheureux à cause de cette disparition tragique. Leur mariage était relativement récent. C’est Sophia, une amie de Samira, qui l’avait présentée à Omar. Ce fut le coup de foudre et ils décidèrent de se marier quelques semaines après. Yasmine, la fille de Samira, issue d’une union antérieure, est encore plus malheureuse. Elle a toujours cherché à connaître son père, mais sa mère n’a jamais voulu lui dévoiler son nom.
Omar reprend son travail de psychiatre avec conscience et abnégation et Yasmine, encore très perturbée, suit ses cours à l’École des beaux-arts. Bref, la vie continue. Mais Jamal (Rachid El Ouali), un officier de police opiniâtre, a été chargé de rouvrir le dossier après la découverte de nouveaux éléments. Ce n’est pas un suicide, mais un meurtre. Jamal soupçonne tous les proches de Samira, à commencer par son propre mari. Omar ne se laisse pas intimider et décide de mener sa propre enquête. C’est un combat acharné entre les deux hommes, mais aucun ne va en sortir victorieux. Le casting de ce film comprend, entre autres, Amine Ennaji, Sarah Perles, Rachid El Ouali, Saïda Baadi et Hafida Baadi, avec la participation exceptionnelle de la Soprano Samira Kadiri.
Biographie sommaire du réalisateur
Diplômé de l'Institut supérieur d'art dramatique et d'animation culturelle (Isadac) en 1991 et du Centre Italspettacolo Roma en 1999, Hamid Basket a réalisé son premier court-métrage, «Le dernier cri», en 2006, et après une expérience comme assistant-réalisateur auprès de grands professionnels tels que Robert Young, André Téchiné et Souheïl Ben Barka, il a réalisé deux téléfilms, «Fettouma» et «Le Labyrinthe». «Le silence des papillons» est son premier long métrage.
